Un signe de vie pour la reprise du rêve spatial angolais. Après un silence radio de plusieurs heures, Angosat1, le premier satellite angolais, lancé dans l’espace grâce à une coopération avec la Russie, a commencé à émettre de nouveau. L’Angola qui rejoint le club des nations spatiales africaines peut continuer de regarder en direction des étoiles.
Pendant un moment, l’on commençait à croire que l’Angola allait renoncer à son rêve spatial. Le signal perdu après le lancement du premier satellite angolais qui confortait cette idée a été rétabli.
Signal rétabli
« Les spécialistes d’Energia RSC ont reçu les données de télémesure de la part d’Angosat. Elles montrent que les paramètres des systèmes de bord de l’appareil sont normaux », a indiqué dans un communiqué le géant russe spatial Energia RSC chargé du pilotage du projet.
Quelques heures après sa mise en orbite, mercredi 27 décembre à 19H (GMT) depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, le premier satellite envoyé dans l’espace par la fusée ukrainienne Zenit-2SB n’émettait plus. Alors que le scénario se précisait d’une dérive de l’engin, José Carvalho da Rocha, le ministre angolais des Télécommunications et des NTIC avait expliqué face à la presse à Moscou que la perte de signal était due à un mauvais alignement des panneaux du satellite par rapport au soleil.
Désormais, ce problème semble résolu avec le rétablissement du signal. Mais Angosat1 sera suivi de très près depuis le centre de contrôle construit par la Russie aux environs de Luanda. Une cinquantaine d’ingénieurs angolais formés en Argentine, en Russie, au Brésil, au Japon en Chine ou en Corée constituent les équipes du centre de contrôle sous pilotage russe.
L’Angola caresse son rêve de septième puissance spatiale africaine Une précaution nécessaire à l’Angola pour couver son rêve céleste. Le pays d’Afrique centrale qui devient le septième pays africain à entrer dans le club des nations spatiales du Continent aux côtés du Nigéria, de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Egypte, du Ghana et du Maroc.
Angosat1, d’une charge utile de plus de 200 kilos, est désormais correctement placé en orbite géostationnaire pour graviter à 36 000 kilomètres de la Terre et couvrir plus d’un tiers du globe terrestre. Il devrait permettre de démocratiser les services de communication par satellite, d’accès à Internet, de radio, de téléphonie et de télédiffusion pour les régions reculées du pays. Au-delà, après une belle frayeur, l’Angola caresse enfin son rêve spatial.
Ibrahima Bayo Jr.
(Source : La Tribune Afrique, 29 décembre 2017)
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