L’Angola s’apprête à mettre en place le service roaming national, afin de mettre fin aux ruptures du réseau de télécommunications électroniques, principalement dans les zones rurales.
Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication Sociale, Manuel Homem, a déclaré mercredi à la presse que le système couvrirait des zones géographiques sans réseau, avec une incidence sur les zones rurales.
S’exprimant à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, le ministre a dit que l’intention est de permettre une plus grande expansion de la bande large nationale et de faciliter l’accès aux services de télécommunications mobiles, soulignant qu’il s’agit d’un processus mis en œuvre dans le secteur qu’il dirige. Structure de l’administration de l’État Également à l’issue de la session du Conseil des ministres, la ministre de l’Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Teresa Dias, a souligné que son département ministériel disposera d’un bureau des technologies de l’information, de la communication institutionnelle, du droit et des échanges.
Quant au régime exceptionnel pour l’encadrement, l’entrée, la mobilité et la retraite des travailleurs, résultant de la fusion des départements ministériels, il a affirmé que la nouveauté est l’univers des travailleurs excédentaires avec des profils pour poursuivre leur carrière, mais qui devraient partir à la retraite.
« Ils devront nécessairement être majeurs et avoir des années de service », a indiqué la ministre. Enseignement universitaire Concernant la réglementation du régime de recrutement du personnel enseignant par les institutions publiques d’enseignement supérieur, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation a averti que l’objectif était de réglementer le statut de la carrière d’enseignant.
Maria do Rosário Sambo a souligné que ce régime de recrutement permettra aux institutions d’enseignement supérieur d’embaucher davantage de personnel.
Concernant le texte pour la réorganisation du réseau des institutions publiques d’enseignement supérieur, la ministre a indiqué que l’intention est de révoquer la division du pays en régions académiques.
Pour la gouvernante, la réorganisation n’est pas basée sur le critère d’économie. « De toute évidence, avec moins d’institutions autonomes, certains postes de direction et de leadership cesseront d’exister », a-t-elle ajouté.
La logique, a-t-elle poursuivi, est que les établissements d’enseignement supérieur apportent des connaissances scientifiques au développement des provinces dans lesquelles ils opèrent.
(Source : ANGOP, 30 juillet 2020)