José Carvalho da Rocha, Ministre des Télécommunications et des Technologies de l’Information, a fait le point de la politique d’accessibilité à l’internet haut débit. C’était ce mardi 11 février dans la ville de Lobito.
Selon José Carvalho da Rocha, les populations bénéficient, à ce jour, de 125 points d’accès gratuit à l’internet haut débit. Ceci-ci grâce à des hotspots « wi-fi » installés dans plusieurs régions du pays, depuis 2013. Il s’est exprimé lors d’une conférence de presse organisée à Lobito (500 km au sud de Luanda). Par ailleurs, il a profité de l’occasion pour préciser que l’installation de ces points dans divers coins publics du pays était le résultat du projet « Angola Digital ».
Démocratisation du haut débit
Pour José Carvalho da Rocha, l’objectif du gouvernement est de faciliter l’accès des populations à internet et aux services en ligne. Il a rappelé que ce projet est piloté par l’Institut national pour le développement de la société de l’information (INFOSI). Cette agence est chargée de la mise en œuvre de la stratégie nationale du numérique. Elle est placée sous la tutelle du Ministère des Télécommunications et des Technologies de l’Information.
Chaque point d’accès Wi-fi supporterait près de 60 utilisateurs en simultanée. Cependant, dans la pratique, il peut y avoir des difficultés. Le ministre des télécommunications a relevé que ces difficultés sont pour beaucoup causées par des pannées d’électricité. Aussi, pour terminer, il a annoncé l’implantation prochaine d’autres points d’accès dans les provinces de Lunda Norte et Zaire, zones prioritaires sur la liste d’attente.
Le gouvernement angolais est donc résolument engagé dans l’accès universel aux services de télécommunications. D’ici 2022, un 2ème satellite sera mis sous orbite pour pouvoir accroitre les capacités du pays non seulement dans la transmission d’informations mais aussi dans la connexion des populations dans les zones encore « blanches ». Dans le cadre d’une coopération, les autorités ont aussi noué plusieurs partenariats avec des pays comme la Finlande afin de bénéficier de leurs expériences.
(Source : ICT4Africa, 17 février 2020)