Après plusieurs reports, Africell a finalement lancé ses activités commerciales en Angola, début avril. La société avait alors promis de bouleverser le marché télécoms national en ouvrant une nouvelle ère de concurrence dans les segments voix fixe, mobile (2G, 3G, 4G) et data.
L’opérateur de télécommunications Africell, premier opérateur à capitaux entièrement étrangers autorisé à fournir des services mobiles en Angola, a convaincu deux millions d’abonnés seulement un mois après avoir lancé ses activités dans le pays. C’est ce qu’a déclaré la sous-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman, le vendredi 6 mai.
Le 7 avril, Africell démarrait officiellement ses activités commerciales en Angola, où il rejoint Angola Telecom, Unitel et Movicel. Ce lancement commercial intervient quatorze mois après que le groupe américain a obtenu la quatrième licence unifiée de télécommunications d’Angola. Elle lui a été attribuée dans le cadre d’un programme national de réforme qui prévoit d’accueillir davantage de concurrence et d’innovation dans des secteurs-clés de l’économie, dont les télécommunications.
En février 2021, Africell a réglé les obligations financières relatives à sa licence télécoms. Depuis, l’entreprise a investi plus de 150 millions $ sur le marché pour construire un réseau de haute qualité compatible à la 5G avec une capacité de départ de plus de 6 millions d’abonnés.
Ces différents investissements de la société ont été rendus possibles par le nouveau climat favorable aux investissements qu’a mis en place le président João Lourenço. Selon Mme Sherman, les entreprises américaines opérant en Angola, qui ont constaté ce changement positif, « voient maintenant des opportunités qui n’existaient pas auparavant » et « se sentent plus confiantes » pour investir dans le pays.
Avec l’introduction de nouveaux produits et services, Africell compte apporter plus de concurrence sur le marché télécoms angolais. La société veut également stimuler la croissance économique et le développement social avec la création de plus d’un millier d’emplois, majoritairement pour les Angolais.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 9 mai 2022)