Le taux de pénétration des ordinateurs aux Etats-Unis est estimé supérieur à 60 % alors qu’en Afrique, il dépasse à peine 0,7 % en Afrique. Par rapport au reste du monde reste le continent africain peut-être considéré comme un désert numérique avec seulement 2 % des télécommunications mondiales et 0,3 % du contenu Internet mondial
Là où deux Américains sur trois se connectent à Internet, les statistiques évaluent à seulement 1 Africain sur 60 le nombre qui surfe sur l’ordinateur alors qu’en le milieu rural, c’est pratiquement le désert. Pour dire que la fracture numérique entre les pays développés et ceux qui sont sous-développés ou en voie de l’être, est très grande. Et l’ambition de « Amitelo », une multinationale leader en Europe dans le domaine des télécommunications, qui fait son incursion en Afrique, est de contribuer à la réduction de cet écart numérique grâce à une stratégie d’intégration de l’Internet fondée sur le développement du service universel en Afrique. Au cours d’un point de presse, les responsables sénégalais de la structure ont décliné la vision d’Amitelo Afrique et de ses partenaires qui, selon le directeur technique chargé de la Recherche et du développement, ambitionne d’offrir des solutions globales de télécommunications à moindre coût.
La stratégie du groupe, indique Gora Diaw, c’est de rendre les services universels (Internet et téléphone) accessible et de les développer jusqu’en milieu rural. La vision citoyenne de la structure, indique son directeur technique, s’oriente vers le développement durable en fournissant des services universels à forte valeur ajoutée à toutes les couches de la population. Cette structure de développement des télécommunications entend ainsi accompagner les acteurs économiques, dans tous les secteurs, notamment agricoles, en offrant des plate - formes adaptées aux besoins des populations dans toutes les zones ciblées. « C’est un espace Internet que nous allons créer dans un environnement pour administrer et intégrer des contenus », explique M. Diaw. C’est comme qui dirait créer à l’intérieur de l’Internet une Internet pour l’Afrique de l’Ouest, en particulier, en y mettant des contenus en phase avec les réalités et les besoins du milieu. La structure a déjà signé une convention avec le Mali pour l’extension de son réseau Internet, et pour le Sénégal le partenariat est en bonne voie.
Adama MBODJ
(Source : Le Soleil, 16 Décembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000