L’intégration des Technologies de l’information et de la communication constitue à la fois un grand défi et un enjeu de qualité pour améliorer les enseignements et les apprentissages. Aussi, l’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation (Ineade) veut faire entrer l’informatique pédagogique dans les apprentissages de base à l’école élémentaire.
En cette deuxième phase du Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef), orientée essentiellement sur la recherche de la qualité, il y a des pratiques pédagogiques qui sont considérés propres à améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages. C’est le cas notamment de l’intégration des Technologies de l’information et de la communication dans les apprentissages de base à l’école élémentaire, comme les mathématiques, la lecture ou l’écriture. C’est ainsi qu’entre 2003 et 2009, une équipe composée de chercheurs canadiens et sénégalais en sciences de l’éducation a mené une expérience pilote de ce type à l’école primaire Serigne Amadou Aly Mbaye, dans la circonscription scolaire de Dakar-Médina.
Selon la directrice de l’Ineade, Fatimata Bâ Niang, ‘l’école est le laboratoire où l’on peut valablement mettre en culture le modèle de citoyen dynamique capable de s’intégrer dans toute dynamique nouvelle, capable de s’adapter à ce monde tourbillonnant’. Elle s’exprimait, hier, à l’ouverture de ‘l’atelier de restitution de l’étude sur l’intégration des Tic dans les apprentissages de base à l’école élémentaire’. Son souhait est de voir se développer, dans les écoles, ‘des stratégies de construction d’une innovation qui intègre l’outil informatique dans les situations d’enseignement et d’apprentissage où élèves et maîtres, outils et supports, environnement d’apprentissage constituent un ensemble didactique fondé sur un véritable projet pédagogique. Nous espérons que ce ne sera pas la fin de l’expérimentation de l’informatique pédagogique’, notera-t-elle en présence des bailleurs de fonds comme le Crdi et l’Observatoire des réformes de l’éducation (Oré) de l’Unesco qui ont financé les recherches. Mme Niang les a invités à trouver, avec le ministère de l’Education, ‘des stratégies d’extension verticale et horizontale’ de cette expérimentation.
Pour sa part, le conseiller technique du ministre de l’Enseignement préscolaire, élémentaire, moyen, secondaire et des Langues nationales, le Pr Mamadou Guèye, dira que, malgré les difficultés, ‘le contexte sénégalais est favorable au développement des Tic dans l’éducation grâce à la volonté politique du chef de l’Etat qui a à cœur de réduire la fracture numérique’. Ajoutant que l’Internet et les Tic constituent ‘un symbole d’ouverture culturelle phénoménale’.
Mamadou Sarr
(Source : Wal Fadjri, 7 janvier 2010)
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