4,2 millions de clients pour le premier opérateur de téléphone du Sénégal. Dans ce nombre, seuls 2,8 millions sont établis au Sénégal. C’est dire que la stratégie d’expansion de la Société national des télécommunications, dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, rapporte de plus en plus. Lors de la célébration de la journée internationale des télécommunications, le 16 mai dernier, le directeur général de la société sénégalaise de téléphonie, M. Cheikh Tidiane Mbaye, s’est félicité de ce que cette politique de prise de parts de marchés à l’externe a apporté à la Sonatel.
« La Sonatel a investi plus de 110 milliards l’année dernière, et prévoit d’en investir 130 cette année. Mais il faut savoir que sur cette somme, 100 milliards ont été investis au Sénégal, alors que seuls 46 milliards de francs de bénéfices réalisés en cette période l’ont été sur le Sénégal. » M. Mbaye en a profité pour attirer l’attention des détracteurs de sa société sur le fait que, d’un, pour pouvoir investir, il fallait qu’une entreprise ait pu générer des bénéfices, et de deux, qu’il n’était pas juste que les gens se scandalisent des énormes bénéfices de la Sonatel, en disant qu’ils étaient faits sur le dos des usagers du téléphone au Sénégal. Aujourd’hui, la filiale de la Sonatel au Mali, Orange Mali, marche tellement bien qu’elle pose de serieux problèmes de réajustement à l’opérateur traditionnel de ce pays. De l’autre côté, le processus d’établissement de la Sonatel en Guinée Conakry et en Guinée-Bissau se poursuit sans anicroche.
Avec le rythme de la croissance de sa clientèle, il ne serait pas surprenant que, dans un avenir assez proche, le nombre de clients des filiales dépasse celui des abonnés au Sénégal. Ce qui finirait d’asseoir définitivement le label international que la Sonatel est en train d’acquérir.
L’une des caractéristiques de cette internationalisation, est la tarification unique des abonnés du réseau Orange au Mali et au Sénégal. En d’autres termes, le Roaming n’existe pas, les deux pays étant considérés comme un réseau unique, avec un tarif uniformisé des appels. Cette innovation n’existe, en Afrique, que pour les abonnés du réseau Celtel, dans les pays d’Afrique de l’Est. Les bénéfices en seront encore plus fortement ressentis le jour elle sera appliquée pour les deux Guinée, avec le développement du réseau Orange sur place.
Parallèlement au déploiement de l’entreprise à l’étranger, des efforts sont en cours pour améliorer la qualité du service au Sénégal. Car le directeur l’a déclaré la dernière fois : « Les clients demandent plus une amélioration de la qualité de service que des baisses de tarif », ajoutant même, que tout le monde sait que les tarifs du téléphone au Sénégal ne sont pas chers. Quoi qu’il en soit, la société a décidé d’entamer un travail de rénovation du réseau, qui va aboutir au doublement du réseau actuel. En d’autres termes, selon les mots du Dg, d’ici la fin de l’année, la Sonatel va « réaliser en un an ce que nous avons fait en huit ans ». L’objectif est de mettre en place un réseau qui puisse précéder d’environ six mois l’augmentation de la clientèle. M. Mbaye veut que, grâce au travail de sa société, le Sénégal soit cité en exemple en matière de télécoms.
Mohamed Guèye
(Source : Le Quotidien, 23 mai 2007)
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Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000