OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Novembre > Amadou Moctar Niang, Directeur du CSE : « Il faut transformer la technologie (…)

Amadou Moctar Niang, Directeur du CSE : « Il faut transformer la technologie en simple aide à la prise de décision

samedi 8 novembre 2003

Géomatique/Géolocalisation

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 6è conférence d’AFRICAGIS, M. Amadou Moctar Niang, directeur du Centre de Suivi écologique (CSE), par ailleurs président du comité local d’organisation, est revenu sur les défis de l’Afrique dans le domaine des Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication et l’utilisation qu’elle peut en faire pour une bonne gouvernance.

Vous dites que les Ntic peuvent permettre à l’Afrique de réduire la fracture numérique et donc du savoir. Etes-vous véritablement convaincu de cela ?

On peut s’attendre à ce que l’Afrique comble son retard. Tout dépend du délai qu’on lui accordera. Dans le domaine de l’espace, des pays comme les USA ont des satellites très performants comme LandSat, Spot, mais qui ont au moins 30 à 35 ans d’existence. En Afrique, le Nigeria vient juste de lancer son satellite. Avant lui, l’Afrique du Sud, l’Algérie l’ont fait. C’est déjà beaucoup. Ce satellite nigérian a une particularité. Il va trouver une constellation de satellites spécialisés dans le domaine de l’alerte précoce par rapport au suivi des écosystèmes.

Est-ce que le gap qui nous sépare est possible à réduire ?

Je crois que oui, mais il faut du temps.

Des pays comme le Sénégal n’ont pas beaucoup de moyens. Comment devraient-il faire pour se doter des SIG comme les satellites ?

Ne nous trompons pas de débat et n’allons pas dans une fausse direction. Aujourd’hui, il ne s’agit pas pour chaque pays de lancer un satellite. La course vers l’espace est finie. Il existe des satellites performants lancés sous forme de consortium. Ce sont des privés qui s’investissent dans ce domaine. Il suffit tout simplement de se mettre en équipage avec ceux qui ont la capacité de lancer des satellites.

Le problème majeur, c’est quelle utilisation faire des produits dérivés de l’imagerie satellitaire ?

De ce point de vue, je peux vous certifier que le Sénégal est très bien positionné par rapport à la capacité de traitement de l’imagerie satellitaire. Nous avons le Centre de Suivi écologique spécialisé dans ce domaine depuis bientôt 20 ans. C’est peut-être le centre le mieux équipé et le plus performant au Sud du Sahara, exception faite de celui d’Afrique du Sud. Je crois que le challenge, dans un domaine où par deux ans, il y a des imageries nouvelles, c’est de voir comment rester collé à l’innovation. Il y a dix ans de cela, nous traitions des images NOAA avec une résolution d’1 km sur 1 km. Aujourd’hui, nous traitons des images Spot avec une résolution de 60 cm. Entre les deux, il y a une différence extraordinaire.

Les autorités à la base ne s’approprient pas souvent des Systèmes d’Information Géographique (SIG). Peut-on s’attendre à un changement au sortir de ce forum ?

Le problème d’appropriation des SIG doit se poser en des termes un peu différents. Je ne m’attends pas à voir les dirigeants à la base ou les autorités locales s’approprier des systèmes parfois compliqués. Par contre, il nous appartient de transformer toute la technologie en produit simple d’aide à la décision. Ce qui peut permettre à un président de communauté rurale de connaître son territoire et d’être en mesure d’évaluer son potentiel pour pouvoir fonder sa décision, parfois lourde de conséquences parce que portant directement sur l’attribution d’un certain nombre de ressources (affectation de terres, autorisation de coupe, de cultiver, faire des carrières, etc). Ces décisions ont la capacité de produire des effets néfastes assez élevés.

Nos villes sont souvent confrontées au problème d’adressage. Les SIG sont-ils utilisés par les autorités pour faciliter ce travail ?

Les SIG se positionnent comme étant la technologie la plus apte pour résoudre ce problème. Nous connaissons le schéma classique du topographe en train d’arpenter les rues, prendre des mesures. Aujourd’hui, il est possible avec les images satellites d’avoir un plan de ville à des échelles absolument remarquables. Le tout dans un temps record. Avec un GPS, on peut localiser chaque élément des infrastructures. En un temps très court, on peut sortir l’ensemble des plans et des éléments de repérage. Il s’agit d’ajouter à cela quelques enquêtes au sol pour connaître les différents occupants et faire un plan d’adressage. Ce plan est l’élément de base de la gestion locale. C’est à partir de ce moment qu’on peut tout identifier (habitant, service, etc), question de base à la gouvernance locale.

Daouda Mane

(Source : Le Soleil 8 novembre 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2064/2253 Régulation des télécoms
  • 174/2253 Télécentres/Cybercentres
  • 1614/2253 Economie numérique
  • 825/2253 Politique nationale
  • 2253/2253 Fintech
  • 253/2253 Noms de domaine
  • 814/2253 Produits et services
  • 693/2253 Faits divers/Contentieux
  • 381/2253 Nouveau site web
  • 2172/2253 Infrastructures
  • 826/2253 TIC pour l’éducation
  • 90/2253 Recherche
  • 121/2253 Projet
  • 1381/2253 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 874/2253 Sonatel/Orange
  • 775/2253 Licences de télécommunications
  • 132/2253 Sudatel/Expresso
  • 471/2253 Régulation des médias
  • 600/2253 Applications
  • 494/2253 Mouvements sociaux
  • 798/2253 Données personnelles
  • 63/2253 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2253 Mouvement consumériste
  • 179/2253 Médias
  • 322/2253 Appels internationaux entrants
  • 692/2253 Formation
  • 51/2253 Logiciel libre
  • 854/2253 Politiques africaines
  • 425/2253 Fiscalité
  • 83/2253 Art et culture
  • 284/2253 Genre
  • 742/2253 Point de vue
  • 482/2253 Commerce électronique
  • 713/2253 Manifestation
  • 156/2253 Presse en ligne
  • 62/2253 Piratage
  • 103/2253 Téléservices
  • 420/2253 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2253 Environnement/Santé
  • 174/2253 Législation/Réglementation
  • 167/2253 Gouvernance
  • 831/2253 Portrait/Entretien
  • 72/2253 Radio
  • 337/2253 TIC pour la santé
  • 133/2253 Propriété intellectuelle
  • 29/2253 Langues/Localisation
  • 504/2253 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2253 Téléphonie
  • 95/2253 Désengagement de l’Etat
  • 485/2253 Internet
  • 57/2253 Collectivités locales
  • 189/2253 Dédouanement électronique
  • 498/2253 Usages et comportements
  • 525/2253 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2253 Audiovisuel
  • 1366/2253 Transformation digitale
  • 191/2253 Affaire Global Voice
  • 75/2253 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2253 Service universel
  • 330/2253 Sentel/Tigo
  • 87/2253 Vie politique
  • 729/2253 Distinction/Nomination
  • 17/2253 Handicapés
  • 336/2253 Enseignement à distance
  • 319/2253 Contenus numériques
  • 292/2253 Gestion de l’ARTP
  • 89/2253 Radios communautaires
  • 799/2253 Qualité de service
  • 212/2253 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2253 SMSI
  • 224/2253 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2253 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2253 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2253 Internet des objets
  • 85/2253 Free Sénégal
  • 163/2253 Intelligence artificielle
  • 98/2253 Editorial
  • 9/2253 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous