Alioune Sarr, ministre du commerce : « Le commerce électronique doit être davantage valorisé au Sénégal »
samedi 21 février 2015
Clôturant, hier, un atelier de formation de femmes d’affaires et chefs d’entreprise en webmarketing, le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Pme, a plaidé en faveur de la valorisation du commerce électronique.
Le commerce électronique joue un rôle de plus en plus important dans l’économie mondiale, a soutenu, hier, au Trade Point, Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Pme. Le ministre présidait la cérémonie clôture d’un atelier de formation d’une trentaine de femmes d’affaires et chefs d’entreprise en webmarkerting. Pour Alioune Sarr, dans ces circonstances, il est bien d’outiller les femmes par rapport au commerce électronique et de valoriser tout le potentiel dont nous disposons. A l’en croire, le commerce électronique doit être davantage valorisé au Sénégal. « Comme c’est le cas dans les pays développés et émergents, nous devons faire en sorte que dans nos boutiques, dans nos restaurants, nous puissions avoir le paiement électronique. Le commerce électronique doit être davantage valorisé au Sénégal. L’achat à distance à travers les plateformes électroniques doit être valorisé », a ajouté M. Sarr. D’après le ministre, c’est tout un potentiel pour le Sénégal. Tout en rappelant les mesures prévues par l’Omc pour protéger notre économie, Alioune Sarr soutient que la spéculation ne sera point tolérée. La formation d’une trentaine de femmes d’affaires et chefs d’entreprise sur le webmarkerting entre dans le Plan Sénégal émergent (Pse). En effet, l’économie sénégalaise est constituée, à 90 %, de Pme dont une importante partie est gérée par les femmes. La formation leur permet de comprendre les enjeux et les urgences du commerce international, de faire connaître leurs produits. Dans le contexte du Pse, la valorisation de la production nationale, l’autosuffisance en riz mais aussi des spéculations comme la pomme de terre, l’oignon, est recherchée.
Aly Diouf
(Source : Le Soleil, 21 février 2015)