L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) d’Algérie, créée en 2000, a entamé sa mutation administrative et technique pour mieux répondre aux réalités de l’actuel marché des communications.
Le régulateur télécoms a déjà officiellement changé de nom pour devenir l’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Electroniques (ARPCE). Ce nouveau titre traduit l’élargissement des compétences du régulateur télécoms dans tous les segments des communications par moyens électroniques (téléphonie fixe et mobile, programmation informatique, cybersécurité, etc).
En effet, contrairement à l’ARPT qui se limitait à la gestion du secteur postal et de la téléphonie, l’ARPCE se chargera désormais de contrôler les activités postales et toute émission, transmission ou réception de signes, de signaux, d’écrits, d’images ou de sons, de données, ou de renseignements de toute nature par fil, voie optique ou électromagnétique. Qui dit nouvelles prérogatives pour le régulateur télécoms dit également nouvelles méthodes de fonctionnement. Les anciennes ne pouvant plus définitivement cadrer avec les exigences du nouveau monde numérique.
Comme l’ARPT, l’ARPCE se compose d’un conseil et d’un directeur général. Le conseil se compose de sept membres dont le président, désignés par le président de la République sur proposition du Premier ministre. Les membres du conseil, y compris le président, sont choisis en raison de leurs compétences techniques, juridiques et économiques pour un mandat de trois (3) ans renouvelable une fois. En cas de vacance du siège d’un membre du conseil, il est procédé à son remplacement dans les mêmes formes.
L’Autorité de régulation est administrée par un directeur général désigné par le président de la République.
(Source : Agence Ecofin, 19 juillet 2018)