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Alex Corenthin de NIC Sénégal : “ Nous allons alléger et simplifier l’obtention des noms de domaine .sn”

samedi 16 avril 2016

L’obtention d’un nom de domaine .sn a toujours était un parcours de combattant pour les personnes qui souhaitent mettre en place un site web. Il faut s’enregistrer, signer des papiers, et de surcroît payer une somme de 20.000 FCFA pour avoir son ND, là où le .com ne coûte que 5.000 FCFA. Toute une procédure très lourde qui poussait certains internautes à abandonner le .sn pour d’autres extensions.

Aujourd’hui NIC Sénégal , gestionnaire du .sn veut relever le défi en procédant à une baisse des prix et une simplification des procédures d’obtention du domaine .sn qui représente notre identité nationale sur Internet. Dans cet entretien, Alex Corenthin annonce des innovations pour pousser les sociétés à acheter le .sn et surtout à multiplier les revendeurs des noms de domaine au Sénégal. L’un des patrons de NIC Sénégal s’exprimait lors d’un atelier sur l’entreprenariat des DNS organisé en partenariat avec ICANN Afrique.

Pourquoi un atelier sur l’entreprenariat des DNS au Sénégal ?

On est parti du constat que la promotion des noms de domaine passe par des interfaces médias qui doivent avoir un intérêt commercial pour pouvoir le faire. C’est ce que l’on appelle les revendeurs de noms de domaine.

On n’a pas encore atteint une masse critique de revendeurs au Sénégal, c’est ce qui explique que les extensions nationales sont très peu connues.

L’idée de cet atelier est d’aider les personnes qui veulent entreprendre dans ce secteur, de leur montrer les opportunités d’affaires qui sont derrière cette activité à savoir dans l’hébergement et la production de contenus.

Combien de noms de domaine ont été vendus au Sénégal ?

Nous avons aujourd’hui 4800 noms de domaine en première extension, c’est- à- dire en .sn. Ce qui fait que nous sommes aujourd’hui à 5200 noms de domaine actifs. Je rappelle qu’une opération a été faite pour nous permettre de comptabiliser les noms de domaine actifs. En 2008, on était parti sur moins de 1500 ND, donc on considère qu’on a aujourd’hui une demande de 700 noms de domaine par an.

Nous commençons à avoir une masse critique qui nous permettra de baisser les prix , parce que c’est une question de taille. Nous pensons que la promotion que nous allons faire avec les revendeurs de noms de domaine, nous permettra d’atteindre une masse critique qui permettra de baisser énormément les prix d’achat des noms de domaine.

Aujourd’hui le .sn est jugé trop cher. Que comptez-vous faire ?

Ce sont les aspects que nous avons évoqués lors de cet atelier. Déjà, nous avons mis des extensions de second niveau qui sont à 5000 FCFA par an. C’est l’extension au premier niveau qui est à 20.000 Fcfa/an. Peut-être que nous ne communiquons pas suffisamment.

Nous espérons encore baisser les prix cette année car nous commençons à avoir une masse critique qui nous permet d’atteindre nos équilibres financiers. C’est une promesse !

Concernant les procédures, nous avons décidé de les alléger. Maintenant, il faut passer par un revendeur. Nous voulons qu’il ait plus de gens qui vendent des noms de domaine au Sénégal parce qu’il y a très peu de revendeurs.

Principalement nous avons trois revendeurs à savoir OVH, Kheweul, Sonatel et Arc Informatique. Or, ils n’atteignent pas toutes les cibles de la population. Ce qui fait que c’est très compliqué pour quelqu’un qui veut avoir un nom de domaine. L’idée est de démultiplier les revendeurs.

Nous avons maintenant ouvert l’extension aux titulaires de carte d’identité, aux personnes physiques. Nous avons trouvé que cela était dans notre charte, mais nous n’avions pas les moyens techniques de pouvoir l’assurer. Nous sommes vraiment en phase d’amélioration du processus. Cette formation sur l’entreprenariat sur le DNS est une façon pour nous de cerner le problème.

Que faut-il pour devenir un revendeur ?

Nous avons un contrat d’accréditation qui a été finalisé que l’on soumet aux sociétés qui souhaitent être des revendeurs. Il faut juste être une société régulièrement enregistrée qui dispose d’un NINEA et des éléments essentiels pour les obligations fiscales.

(Source : Social Netl Link, 16 avril 2016)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
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  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
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(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

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Taux de pénétration : 17,4%

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- LinkedIn : 930 000

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(Datareportal, Janvier 2023)

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