Alerte !!! Plus de 100 sénégalais piégés nus par Skype et Facebook, Leral.net vous met en garde contre ces brouteurs !
samedi 2 août 2014
Plus de 100 sénégalais, (hommes/femmes) ont été piégés par des inconnus. Ceux-là, originaires de la Côte D’Ivoire, du Sénégal etc.., ont créé une véritable entreprise à « arnaque » avec comme arme de séduction « la webcam » via Skype ou Facebook. Se faisant passer pour de belles créatures, leur but unique est de vous faire chanter après vous avoir piégé nu par caméra. Ces arnaqueurs sont ainsi appelés « les brouteurs »
DakarEcho a mené une enquête en se faisant passer pour de belles créatures sur ces terreurs africains du Net qui se cachent sous des profils de rêve -hommes ou femmes dont l’unique but est de vous soutirer des sous après vous avoir piégé avec une webcam pour ensuite vous faire chanter. Nous avons joué leur jeu et nous les avons pris à leur propre piège.
ALERTE !!! Plus de 100 sénégalais piégés nus par Skype et Facebook, Leral.net vous met en garde contre ces brouteurs !
Attention, ils sont très très patients pour trouver des proies et ils feront tout pour vous détruire. Le seul bu qui les anime, c’est comment tirer le maximum de profit de cet immense marché mondial gratuit qu’est Facebook, sans bourses délier avec d’énormes retombées financières à la clef… Des cyber-délinquants sans foi, ni loi dans un web sans pitié.
Un scénario identique pour tous les brouteurs
Ils entrent en contact avec vous sur Facebook, via une belle photo aguichante de femmes blanches ou d’hommes blancs, entre 25 et 65 ans. Ils vous demandent en ami(e)s et ne se manifestent pas pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, mais ils surveillent toutes vos activités sur Facebook, puisque vos ami(e)s peuvent voir votre activité et vice-versa.
Ils restent sagement assis dans leur coin, attendant le moment opportun avant de passer à l’attaque.
Assez souvent, ils vous envoient des « bonjour », « ça va ». Avec ou sans réponse, ils continuent de façon épisodique. En général les salamalecs ne vont pas plus loin que cela, car ils parlent mal le français et surtout derrière ces « blanches » se cachent des ivoiriens qui voient tout ce qui passe sur votre profil et ceux de leurs amis. En effet, vous ne verrez que les ami(e)s que vous avez en commun, mais jamais le nombre de leurs amis. Ils en ont piégé beaucoup grâce à leurs photos de profil ainsi que les photos présentes sur leur album. Ils connaissent très bien la manière de blinder et sécuriser leurs profils Facebook, généralement ils sont ont plusieurs comme celui que nous avons utilisé pour l’enquête Viviane Viviane (aucun rapport bien sûr avec Viviane Ndour ou Viviane Wade).
Une fois le personnage créé (photos, histoire, identité, etc.), reste à trouver l’une des pièces essentielles de l’escroquerie : « la vidéo aguichante », sorte d’appât. Les criminels se procurent de longues séquences vidéos très aguichantes, présentant dans la majorité des cas jeunes filles aux formes généreuses (généralement des actrices de films pornographiques ou mannequin pour contenu d’adultes) ; trouvées sur les sites de tchat pour adultes ou des sites pornographiques.
L’une des subtilités de cette technique est de sélectionner des vidéos dont le décor porte manifestement à croire que la scène se déroule dans un endroit privé (chambre d’hôtel, appartement privé, etc.), le tout pour créer l’illusion d’être en contact avec une fille qui propose de partager un moment coquin « intime ». Nombres de personnes (hommes) tomberaient dans le panneau, tant les éléments corroborant les dires de l’escroc sont concordants.
La discussion se poursuit sur Facebook avec une des « filles » qui s’appelle Viviane Rougier inscrit depuis le 8 mars 2014 sur Facebook alias Viviane Viviane sur Facebook (https://www.facebook.com/vivianerougierrougier?fref=ts) et (https://www.facebook.com/viviane.viviane.9659?fref=ts) rougier.viviane@outlook.fr avec plusieurs profils et qui est en réalité un mec et habite en Côte d’Ivoire (les profils vont certainement être supprimés dès la sortie de l’article. Ce type de profil pullule sur Facebook. Comme les sept profils que nous avons ouverts pour faire cette enquête. Un seul de ces profils sera fermé à la fin de l’enquête.
« La fille", commence avec des informations confidentielles si j’ai un skype, si j’ai un téléphone, où je vis, mon métier…. Elle dit vivre à Toulouse. Je lui réponds que je connais le quartier du Mirail (le seul que je connais d’ailleurs), elle ne répond pas. Je dis vivre à Paris. L’objectif est de récolter un maximum d’informations pouvant vous identifier formellement pour la suite du chantage virtuel
Elle me demande mon téléphone en me montrant une caméra d’un film enregistré disponible ici http://www.leralabloquélesitepoureviterledeastredanslesmaisons.com, le même film qu’ils montrent à toutes leurs victimes. Une fois que la discussion est lancée, le plan diabolique se met en marche, car ils connaissent la faiblesse des humains face à la chair humaine.
La fille me propose de s’amuser et commence à me chauffer en me montrant la webcam de la fille en question. A notre tour, puisque tout était déjà préparé, nous lui mettons une vidéo exhibitionniste d’une femme sur fond vert afin qu’elle ne se doute de rien, elle tombe aussi dans notre piège.
Il (Elle) ne se doute pas une seule seconde que le profil, la vidéo, le numéro de téléphone étaient également faux et qu’il a été crée uniquement dans le but de pouvoir les pénétrer. Le but a été atteint, démasquer les brouteurs ivoiriens et inciter les internautes à la vigilance.
Une fois le modus-operandi bien ficelé, l’escroc prétend toujours avoir un problème de micro, car bien évidemment il prend le soin de supprimer le son de la vidéo, afin de ne diffuser que les images. Il invite alors son interlocuteur à lui emboîter le pas, c’est-à-dire se dévêtir, se masturber. Le début des cauchemars commence.
Le chantage Facebook
Aussitôt, « elle » change de ton,et m’envoie le lien de la vidéo qu’elle vient d’enregistrer avec des messages menaçants : « tu vois cette vidéo, je vais la mettre sur Facebook, youtube, dailymotion, sur leboncoin et sur tous les sites pornographiques en mode public sans ton consentement si tu ne m’envoies pas 8700 euros. Ensuite le lien sera envoyé à la liste de tes contacts facebook, à ton travail, et ceux de ta famille que j’ai déjà pu récupérer (en me faisant parvenir la liste des contacts Facebook que j’ai ouvert à cet effet). Notez que ces vidéos ont une durée de vie très limitée et sont souvent retirées sur demande auprès des principaux hébergeurs vidéos tels que Youtube, Dailymotion ou autres, sauf ceux qui sont hébergés dans les pays de l’Est ou sur un autre site de vidéos X que nous avons pu visiter avec des liens que la décence et notre éducation nous interdisent de montrer.
En effet, l’escroc enregistre la séance vidéo à l’insu de sa victime ainsi que l’ensemble de la conversation écrite. Une fois les vidéos compromettantes en sa possession, l’escroc réclame alors le versement de fortes sommes d’argent sous la menace de diffuser les vidéos sur Internet (Youtube, Youporn, leboncoin, etc.) ! Cette technique cible tout le monde en utilisant toujours le même procédé, mais avec inversions des rôles. Quoique statistiquement les personnes de sexe masculin soient les plus affectées et de toutes catégories sociales. les images vidéos que nous avons pu visualiser son édifiantes de bêtises humaines.
On imagine bien le désarroi de la victime face à un tel chantage, quand elle évalue l’impact que pourrait avoir la diffusion d’une telle vidéo sur le plan professionnel, social, familial, etc. Cette forme d’escroquerie ressemble à bien des égards au viol à quelques degrés de gravité près, car dans la majorité des cas les victimes n’osent en parler à personne, même pas à la Police et préfèrent porter en silence et tout le poids de cette énorme source de stress permanent, perpétuel et qui restera tant qu’il y aura internet.
Bien sûr le choix raisonnable serait de tenter de régler l’affaire sans l’ébruiter, en cédant aux requêtes du maître-chanteur. Mais l’expérience et les messages postés dans différents forums que nous aurons parcourus, montre que dans 90% des cas, le chantage ainsi que les extorsions de fonds ne s’arrêtent qu’après une dénonciation aux autorités répressives et l’ouverture de procédures judiciaires dans le pays d’origine. Ensuite espérer une connexion avec les autres pays qui hébergent ces cyberescrocs. Dans le cadre de cette enquête, les cyberescrocs avaient remis les noms de personnes habitant en Côte d’Ivoire, au Maroc et en Suisse pour l’envoi de l’argent par Western Union.
Enfin la dernière variation de cette arnaque qu’il faut connaître, est que l’étape des menaces de prétendus agents de force de l’ordre. A ce stade, le cyberescroc ou les membres de son réseau, non content d’avoir extorqué des sommes parfois très importantes à leurs victimes, se font passer pour des agents de police ou de gendarmerie en réclamant davantage d’argent. Dans ce cas de figure, les délinquants extorquent de l’argent à leur victime en prétextant qu’elle doit payer une amende pour des actes présentant un caractère sexuel explicite sur Internet. Cette étape est d’autant plus critique que la victime dépitée aura tendance céder à la panique, ajoutant au sentiment de honte et au stress, la peur de se voir engagé dans une procédure judiciaire.
Si vous êtes victimes des brouteurs, voici ce qu’il faut faire :
1 : Ne jamais payer, quelque soit les menaces que vous allez recevoir. Imaginer une seule seconde que les brouteurs mettront fin au chantage n’est qu’illusion.
Au contraire, s’ils comprennent que vous êtes prêts à payer, ils risquent de vous harceler de plus belle. Et une fois la somme payée, ils continuent davantage.
Pour avoir la paix avec eux, ne répondez à aucun mail et surtout, ne stressez pas pour rien, la situation est beaucoup moins dramatique que vous ne le pensez. Ce sont des professionnels de l’arnaque. Leur seule préoccupation reste l’enrichissement rapide, facile, et immédiat.
Ils ne vont pas s’acharner sur une victime qui ne paye pas, ils ne vont pas perdre du temps, pressés qu’ils sont d’aller chercher un autre pigeon. A cet effet la police anti-cybercriminalité de Côte d’ivoire compte plus de 14 milliards de Francs CFA escroqués par les brouteurs dans le monde. D’ailleurs avec le développement de l’internet en Afrique, beaucoup de victimes de ces brouteurs sont des africains sur les vidéos que nous avons pu voir sur les sites mais que nous ne montreront pas par respect aux victimes.
2 : Ne pas prévenir la police, le problème est immédiat, il faut le régler immédiatement et sans faire trop de bruit. Si votre brouteur vous parle de procès, de police ou de justice, ne les croyez pas ce sont des mensonges,
3 : Effacer tout les contacts en rapport avec lui en sécurisant votre compte Facebook sinon il risque de copier vos contacts et de leur balancer la vidéo ou des photos
4 : Ne pas supprimez votre compte Facebook, vous en aurez besoin pour la veille virtuelle ! C’est une fausse bonne idée ! Sauf si vous décidez de quitter définitivement le réseau social. Les escrocs usurpent votre identité pour entrer en contact avec vos amis pour les faire chanter et se faire passer pour vous. Restez présent sur Facebook, mais blindez tout, c’est possible.
5 : Protéger vos proches sur Facebook. Dans certains cas, les brouteurs n’hésitent pas à contacter directement vos proches en diffusant la vidéo sur leur mur. Vous devez vous protéger de cette menace, de façon à ce qu’on ne puisse pas entrer en relation avec vos proches en ne permettant pas à tout le monde de voir votre liste d’amis
7 : Bloquer le brouteur et demander à Facebook de le bloquer également. Attention cependant à cocher les bonnes cases. Les personnes que vous bloquez ne sont pas au courant
Que de vies brisées, de familles détruites, de carrières stoppées, de dépressions et surtout le nombre de SUICIDES, de tous ceux qui sont tombés dans les pièges de ces jeunes cyber-escrocs ivoiriens et ou africains
Notre rôle est aussi d’alerter les internautes sur les dangers de l’Internet notamment en Afrique. Si vous êtes victimes de ces cyberescrocs, nous pouvons vous aider à supprimer les vidéos compromettantes.
(Source : Leral, 2 août 2014)