Alassane Dialy Ndiaye visite la cyber-case de Popenguine - « Connecter les villages au reste du monde »
vendredi 6 janvier 2012
Dans la politique de réduction de la fracture numérique engagée par le chef de l’Etat, le projet des cyber-cases constitue une étape fondamentale. Le ministre d’Etat en charge de la connectivité a effectué une visite à Popenguine, commune abritant le prototype des cyber-cases.
Le projet du chef de l’Etat qui consiste à équiper les villages sénégalais de cyber-case est considéré comme « une idée originale » par le ministre d’Etat en charge de la Connectivité, Alassane Dialy Ndiaye. Ce dernier a effectué, mardi dernier, une visite dans la commune de Popenguine (Département de Mbour), qui abrite la première cyber-case du Sénégal. Alassane Dialy Ndiaye a magnifié ce projet dont l’objectif principal consiste « à connecter les villages au reste du monde », à travers l’informatique, la technologie numérique, la connexion Internet, etc. « Ceci permettra aux populations du monde rural d’être informées aussi bien que les citadins », a ajouté le ministre en charge de la Connectivité. Mieux, a expliqué l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, concepteur de la cyber-case de Popenguine, « la cyber-case est un instrument extraordinaire de développement par les temps modernes ». Pour l’architecte conseiller du président de la République, ceci va se matérialiser par les discussions, les dialogues et l’interconnexion que les populations peuvent effectuer avec elles-mêmes et le reste de l’humanité. Conçue dans un modèle architectural très original, fait de figures triangulaires et de rectangles, la cyber-case de Popenguine est un véritable joyau.
La salle de formation est équipée de 22 machines interconnectées. En face, un tableau blanc et tactile sert à dispenser des formations telles que l’initiation, l’alphabétisation, la recherche informatique, l’imagerie numérique ainsi que les bases de l’informatique. D’après les explications du formateur, la cyber-case est autonome, en ce qui concerne l’électricité, puisque sans courant, les cours peuvent être faits. Actuellement, deux groupes de 22 personnes ont déjà été formés. Toutefois, même si le coût de la formation est quasi-modique, avec 2.500 francs à l’inscription et 2.000 francs pour la mensualité, très peu de gens fréquentent encore la cyber-case de Popenguine. C’est pour cela que l’architecte Pierre Goudiaby Atépa a rappelé « l’utilité sans limites » de la cyber-case qui, en plus des modèles de formation, peut servir à la télémédecine, au télédiagnostic, etc.
Cet instrument participe à la réduction de la fracture numérique, une politique chère au président Abdoulaye Wade. D’ailleurs, le ministre d’Etat Alassane Dialy Ndiaye a rappelé que depuis le sommet mondial de la Société de l’informatique à Genève, le président Wade a défendu cette idée. Aujourd’hui, la construction des cyber-cases est la matérialisation de cette politique.
Maguette Ndong
(Source : Le Soleil, 6 janvier 2012)