Airtel Africa obtient 200 millions $ de la SFI pour trois de ses filiales
jeudi 19 septembre 2024
Airtel Africa a engagé des discussions avec la SFI en avril 2024. La société avait déjà obtenu 194 millions $ de l’institution financière en décembre 2022 pour six de ses 14 filiales en Afrique subsaharienne.
La société télécoms Airtel Africa a obtenu un nouveau prêt de 200 millions $ de la Société financière internationale (SFI), une branche du Groupe de la Banque mondiale axée sur le financement du secteur privé dans les pays émergents. Annoncé le jeudi 19 septembre, ce financement permettra au groupe d’investir dans trois de ses filiales d’Afrique de l’Est : République démocratique du Congo (RDC), Rwanda et Kenya.
Plus précisément, les fonds seront investis dans l’expansion et la modernisation du réseau. De nouveaux investissements seront également réalisés dans l’infrastructure de distribution. Un accent particulier sera mis sur les zones rurales.
« Une meilleure connectivité signifie plus d’opportunités. Notre collaboration avec Airtel aidera des millions de personnes non seulement à se connecter, mais aussi à accéder à des réseaux haut débit afin de mieux tirer parti des opportunités de l’économie numérique », a déclaré Mary Porter Peschka, directrice régionale de la SFI pour l’Afrique de l’Est.
C’est en mai 2024 qu’Airtel Africa a entamé les négociations avec la SFI pour l’obtention de ce prêt. En décembre 2022, la société avait déjà obtenu un premier financement de 194 millions $ de l’institution pour soutenir ses activités en RDC, au Kenya, à Madagascar, au Niger, au Congo et en Zambie. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de croissance du groupe télécoms dans un contexte marqué par une concurrence accrue sur le marché télécoms africain.
Les investissements qui seront réalisés dans le cadre de ce nouveau prêt devraient permettre à Airtel Africa « d’apporter une connectivité mobile haut débit à plus de 37 millions d’abonnés ». Ces investissements devraient également permettre à Airtel Africa d’atteindre de nouveaux abonnés au Rwanda, en RDC et au Kenya. Par exemple, la RDC affiche un taux de pénétration du mobile de 45 % pour une population de 102 millions d’individus, selon des chiffres cités par l’opérateur. Au Kenya, 67 % des 55 millions d’habitants utilisent les services mobiles.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 19 septembre 2024)