En novembre 2017, était publié le « Rapport Ericsson sur la mobilité ». L’annexe de cette étude montre que « les opérateurs télécoms seront confrontés à la demande croissante d’un réseau avec des capacités plus rapides (faible latence et vitesses plus élevées tout au long de la transmission de données) pour offrir une meilleure couverture d’application à plus de consommateurs. » Cela tombe bien. Car, le 3GPP, l’organisme international en charge des standards de réseaux mobiles a adopté le 14 juin 2018 de nouvelles normes qui permettront d’utiliser pour la première fois la 5G à des fins industrielles.
En Afrique subsaharienne, les premiers abonnements 5G sont attendus en 2022, pour atteindre 2 millions d’abonnements d’ici 2023. Dans le même temps, les abonnements Smartphone dans cette région devraient augmenter jusqu’à 17 % par an entre 2017 et 2023. Porté par cette forte pénétration, le trafic mobile, en particulier celui de données mobiles continue d’augmenter en Afrique subsaharienne, à un taux de croissance annuelle composé (TCAC) d’environ 50 %, ainsi que dans les régions Afrique du Nord et Moyen-Orient. Dans ces deux dernières zones, les premiers abonnements 5G sont attendus à partir de 2020, pour atteindre environ 17 millions d’abonnements d’ici la fin de la période.
Amadou Ba
(Source : Innovafrica, 18 juin 2018)