Afrique du Sud : les investissements dans les centres de données vont croître à 3 071 millions $ d’ici 2026
mercredi 22 septembre 2021
Le marché mondial des data centers est en plein essor avec l’évolution tech et des facteurs allant d’une plus grande intégration numérique à la nécessité d’externaliser les données pour des raisons de sécurité et de coût. En Afrique du Sud, le secteur devrait suivre les tendances globales.
Selon un nouveau rapport de ReportLinker sur le marché sud-africain des centres de données, les investissements dans le secteur devraient connaitre une croissance annuelle moyenne de 15,17 % pour atteindre 3 071 millions $ d’ici 2026. En 2020, ces investissements ont été évalués à 1 316 millions de dollars.
La firme d’analyse a justifié cette prévision par la multiplication des initiatives de transformation numérique dans les entreprises du secteur privé comme du secteur public en Afrique du Sud. La pandémie de Covid-19 a été, apprend-on, un puissant catalyseur pour le marché qui comprend environ 7 fournisseurs de services de data center tiers uniques opérant sur 22 installations. Certains fournisseurs, comme Africa Data Centres, ont déjà annoncé des plans d’expansion de leurs installations alors que ReportLinker s’attend également à plus d’opérations de fusions-acquisitions.
Par ailleurs, la firme évoque également une adoption accrue du cloud en Afrique du Sud, qui devrait générer des revenus allant jusqu’à 1,5 milliard $ d’ici 2024. En 2020, les services de cloud hybride ont gagné en popularité alors que les entreprises utilisent ces environnements pour améliorer le partage des informations et gérer efficacement les données.
Les centres de données sont des sites physiques regroupant des installations informatiques (serveurs et autres composants) utilisées par les entreprises et organisations pour le stockage et la maintenance de données. Leur importance s’est accrue avec l’évolution de la technologie et du big data. En Afrique du Sud, l’analyse des big data est utilisée dans différents secteurs, en l’occurrence les soins de santé et les télécommunications.
Louis-Nino Kansoun
(Source : Agence Ecofin, 22 septembre 2021)