OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juin 2018 > Afrique de l’Ouest : l’économie numérique pour la création d’emplois et le (…)

Afrique de l’Ouest : l’économie numérique pour la création d’emplois et le développement durable

samedi 9 juin 2018

Economie numérique

Internet est un élément essentiel de la numérisation de l’industrie, en parvenant à des niveaux inédits d’efficacité, de productivité et de création d’emplois dans tous les secteurs économiques. Toutefois, tirer parti de la numérisation dans tous les pays du monde, et dans ceux de l’Afrique de l’Ouest en particulier, procède d’un ensemble de politiques et d’engagements visant notamment la construction d’infrastructures et le développement de compétences numériques, dans le cadre de règlements et de partenariats adaptés aux spécificités locales.

Pour discuter de ces politiques, des problématiques nationales et régionales, ainsi que des opportunités de la révolution numérique, en termes de création d’emplois et de compétitivité, la Commission de l’Union européenne a organisé en collaboration avec la CEDEAO et l’UEMOA, un panel sur le thème « Développement de l’économie numérique en Afrique de l’ouest pour la création d’emplois et le développement durable ». C’était le 7 juin à Bruxelles, lors d’une conférence de haut niveau sur l’emploi et le développement en Afrique de l’Ouest (Jobs & Growth in West africa).

Connectivité, productivité et emploi

Invitée à introduire ce panel, Marya Gabriel, commissaire à l’Economie numérique et sociale de la Commission de l’Union européenne, a indiqué que le développement de la connectivité en Afrique de l’Ouest fait partie des priorités de l’UE pour booster l’économie numérique. Les avantages économiques et sociaux qu’elle présente sont considérables, la connectivité entraînant des améliorations de la croissance économique par l’amélioration de la productivité et du rendement.

A ce titre, la commission propose des échanges de réseaux, du partenariat et une visibilité des acteurs engagés sur ces différents chantiers. « Ce n’est pas l’Union européenne seule qui peut contribuer » à améliorer l’impact du numérique sur la création d’emplois et le développement durable dans la région, a tenu à préciser Marya Gabriel. « Nous tournons notre regard aussi vers les autres partenaires avec lesquels nous avons pris attache », a-t-elle révélé

La commissaire de l’UE a également insisté sur la prise en compte des agriculteurs dans les projets d’inclusion sociale. Au sujet de la Blockchain évoquée par l’assistance, elle a révélé que « c’est maintenant » que l’Union européenne se penche sur cette technologie dont l’importance ne s’apprécie pas seulement dans le secteur de l’énergie mais dans tous les secteurs économiques. Enfin, Marya Gabriel a invité les décisionnaires à s’interroger sur les vraies raisons du manque de terminaux dans certaines régions d’Afrique où à priori il y en a énormément. « Est-ce le manque d’emplois ? »

e-Régulation

En Afrique de l’Ouest, la propagation époustouflante de l’Internet résulte d’une floraison d’opérateurs sur la chaîne de valeur de la communication mobile, générant de nombreux emplois, notamment sur la niche des transactions électroniques. Au fur et à mesure que la révolution numérique transforme la région, les Etats sont confrontés à des défis nouveaux. C’est là, tout l’enjeu de la régulation en Afrique de l’Ouest. Selon Fily Bouaré Sissoko, commissaire du Département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique (DEMEN), de la Commission de l’UEMOA, plusieurs réformes avaient été prises pour créer un environnement propice à la croissance dans les huit pays membres de l’Union.

« Chemin faisant, la numérisation est intervenue », conduisant l’UEMOA a effectué diverses évaluations pour anticiper les changements induits par le développement numérique et dégager les tendances qui serviront de boussoles auxquelles les Etats et les opérateurs pourront se référer fréquemment.

D’où la mise en place de l’ « e-régulation », pour la facilitation des affaires dans tous les pays membres qui en ont commun une monnaie unique, le Franc CFA, une « une chance pour les transactions au sein de l’UEMOA ». Aux dires de Fily Bouaré Sissoko, une deuxième phase de réformes a été engagée, et vise la formation et la mise à disposition de toutes les parties prenantes, l’information dont elles ont besoin pour renforcer l’impact du numérique sur la croissance économique de la zone.

L’importance de la régulation comme accélérateur du développement de l’économie numérique a été également mise en relief par Nkemdilim Begho, fondatrice et directrice générale de Future software resources. Si les politiques étatiques et régionales ne parviennent pas à s’adapter à l’évolution des besoins, elles risquent de ralentir l’innovation et de priver les populations des avantages des progrès technologiques.

Numérique = 13% du commerce international

Pour sa part, Arancha Gonzalez, directrice générale du Centre du commerce international, a résumé le numérique en 4 points essentiels : 1- Economie du 21ème siècle ; 2 – Compétitivité ; 3- Inclusion des jeunes et des femmes ; 4 – Source d’opportunités car 13% du commerce international est généré par l’économie numérique.

Face à cette nouvelle donne, il se trouve que beaucoup d’Africains ne sont pas bancarisés. Dans ce contexte, le rôle du Commerce international devrait être d’aider les jeunes et les femmes à s’intégrer dans le tissu économique, en utilisant les services financiers numériques en complément aux services financiers traditionnels. Et l’un des principaux éléments à cette réussite tient à la régulation du secteur.

Chef de division Afrique subsaharienne Partenaires mondiaux, Direction des opérations de la Banque européenne d’investissement, Diederick Zambon a fait remarquer que le développement de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest pour la création d’emplois et le développement durable passe aussi par les investissements dans la construction d’infrastructures et la formation du capital humain.

Notons que ce panel a été modéré par Bright Simons, fondateur et président de mPedigree.

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 9 juin 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 696/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2180/2226 Infrastructures
  • 816/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1402/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 792/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 465/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 729/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 716/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 160/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 499/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 529/2226 Usages et comportements
  • 514/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1384/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 78/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 765/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1302/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 46/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous