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Afrique de l’Ouest : Radiodiffusions et télévisions de l’espace UEMOA - Basculer vers le « tout numérique » d’ici l’échéance de 2015

dimanche 11 novembre 2012

Suite à la rencontre préparatoire des experts en charge du dossier de la Télévision numérique terrestre (TNT) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) tenue le 5 novembre 2012 à Ouagadougou, les ministres en charge de la Communication, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) de cette espace se sont concertés le 6 novembre dernier pour une transition réussie de l’analogie vers le numérique. Ce passage se ferra dans un mouvement d’ensemble dans les huit Etats membres de l’union pour une transition réussie de l’analogie au numérique de la compression et de la diffusion des éléments de la télévision et de la radio d’ici à juin 2015.

Basculer de l’analogie au « tout numérique » d’ici à juin 2015 conformément à l’accord de Genève 2006 (GE 06) de l’Union internationale des télécommunications de 2006. C’est cette recommandation du GE 06 qui a fait l’objet de la rencontre des ministres en charge de la Communication, des Télécommunications et des TIC des Etats membres de l’UEMOA, le 6 novembre dernier à Ouagadougou. Il s’est agi, pour ces ministres de l’espace communautaire, d’entériner la proposition des normes faites par les experts desdits Etats lors de l’atelier de Cotonou en juillet 2012 et au cours de la rencontre préparatoire de cette rencontre ministérielle la veille, 5 novembre 2012. De ce programme, il ressort deux volets pour atteindre l’objectif de la transition numérique : d’une part l’adoption des normes communes de compression et de diffusion numérique et d’autre part, l’assistance directe de l’union aux Etats membres.

Les 8 Etats en rang serré pour une transition réussie de l’analogie au numérique Pour le ministre en charge de la Communication du Burkina Faso, Alain Edouard Traoré, qui a représenté le Premier ministre lors de la cérémonie d’ouverture, il s’agit de « changer de technologie ». Or, a-t-il poursuivi, les nouvelles technologiques qu’offrent le numérique permettront aux Etats membres de l’UEMOA d’atteindre « un certain niveau de qualité de l’image, de qualité de son, mais aussi de multiplicité des offres au niveau de nos Etats à travers la capacité de la communication à pouvoir se démultiplier sur tous les fronts ». Et pour ce faire, le ministre a soutenu qu’il est important que les différents membres de cette espace puissent converger ensemble dans cet espace intégré. L’enjeu de cette rencontre, à en croire le représentant du Premier ministre, c’est d’envisager comment faire pour qu’il y ait une convergence entre les huit Etas membres et comment choisir ensemble les normes techniques et les types de technologies afin que l’intégration puisse être totale au niveau de ce pan essentiel de l’économie communautaire. C’est aussi un partage d’expériences entre les différents pays. Et Alain Edouard Traoré d’ajouter qu’au Burkina Faso, par exemple, « de nombreuses actions ont été menées et des bases essentielles posées pour une transition réussie de l’analogie au numérique ». Quant au commissaire chargé de l’intérim du président de la Commission de l’UEMOA, Christophe Dabiré, six années se sont déjà écoulées depuis la signature de l’accord GE 06 et il reste moins de trois ans pour l’échéance. Face à ce grand retard, il est indispensable, selon lui, « de mettre en cohérence un mouvement d’ensemble dans les huit Etats membres de l’union, associant tous les acteurs du secteur concerné ».

Germaine Kéré

(Source : Le Pays, 11 novembre 2012)

Post-Scriptum

Des participants se prononcent

Guy Amédée Ajanohoun, commissaire/UEMOA en charge du dossier « Télévision Numérique Terrestre »

« Les ministres sectoriels de l’UEMOA sont réunis pour adopter le travail fait par les experts » « Ce que nous allons faire aujourd’hui est le résultat d’un travail de back office fait par les experts des Etats membres de l’UEMOA qui sont en fait les vrais acteurs de la transition dont le représentant du Premier ministre a fait cas tout à l’heure. Les techniciens-experts de ces Etats ont fait un travail pour nous donner deux réponses à deux questions : la première, quelle est la norme de compression que nos Etats vont adopter ? Deuxième question, quelle est la norme de diffusion que nos Etats vont adopter ? Et enfin une question subsidiaire pour faire en sorte que nous puissions aller en rang serré vers cette transition numérique qui est un enjeu technologique et financier et dans quelle mesure la commission de l’UEMOA, avec d’autres PTF, peuvent accompagner le mouvement des différents Etats vers cette transition. Je vois que le ministre de la Communication du Burkina Faso vous a déjà expliqué les détails de l’opération. Donc, les ministres sectoriels sont réunis pour adopter le travail fait par les experts. Après cette phase de l’adoption de cette politique de transition par ces ministres, il reviendra à la Commission de l’union de mettre en marche sa machine d’adoption des règles communautaires à savoir le passage au Conseil des ministres statutaires que sont les ministres des Finances et de l’économie et de l’Intégration de l’UEOMA pour qu’une décision en termes de règlement ou en termes de décision communautaire puisse être prise vers le cheminement. »

Le ministre malien de la communication, Bruno Maiga

« Avec notre chaîne virtuelle TM2, nous avons déjà entamé des essais pratiques du numérique » « C’est une très bonne chose pour l’ensemble des pays de l’UEMOA et au-delà, de l’ensemble des pays de la CEDEAO parce qu’il s’agit là d’une véritable révolution. Déjà, nous, au Mali, avons entamé des essais pratiques avec notamment notre chaîne virtuelle TM2 qui émet déjà tout en numérique et nous avons quelques stations en radio qu’on a déjà orientées vers le numérique. Dans un cadre telle la cellule de l’UEMOA où on envisage le numérique, cela ne peut qu’aller dans le sens d’une meilleure intégration car, le numérique, c’est l’avenir. 2015 est déjà là, tous les Etas ne vont pas au même niveau dans leur démarche mais je puis vous assurer qu’au niveau du Mali, une grande étape a été franchie. Les instances en charge de cette transition vers le numérique sont en place et sont déjà fonctionnelles.

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