Afrique : Les dirigeants appelés à redoubler d’efforts pour assurer l’accès à Internet aux populations
lundi 25 avril 2016
Le secrétaire général de l’Union Africaine des télécommunications (UAT), Abdoukarim Soumaïla, a appelé lundi à Cotonou, les dirigeants des pays africains à redoubler d’efforts pour assurer l’accès et l’usage de l’Internet, à des conditions financièrement abordables aux populations du continent.
« Tout doit être mis en œuvre pour que tout le monde en Afrique ait accès à Internet et aux services larges bandes », a-t-il martelé.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de l’atelier sur « l’élaboration de la stratégie large bande en Afrique », M. Soumaïla a estimé que l’accès aux technologies de l’information et de la communication , en particulier à l’Internet haut-débit, peut agir comme catalyseur du développement.
« Les nouveaux objectifs de développement durable des Nations Unies soulignent d’ailleurs l’importance de la connectivité aux TIC », a-t-il indiqué.
Cependant, a-t-il souligné, pour y parvenir, il reste beaucoup à faire au continent africain.
« Selon les statistiques de l’Union Internationale des télécommunications, aujourd’hui, les pays ayant les taux les plus faibles d’accès à l’Internet se trouvent principalement en Afrique subsaharienne », a-t-il déploré.
Toutefois, a-t-il fait observer, seul un pays, Îles Maurice, affiche un indice de développement des TIC supérieur à la moyenne mondiale de 5,03, et trois autres pays, les Seychelles, l’Afrique du Sud et le Cap Vert, ont un indice de développement des TIC supérieur à la moyenne des pays en développement.
De même, il a noté que 37 pays africains figurent dans le quart inférieur du classement de l’indice de développement des TIC de 2015, y compris les 11 pays ayant l’indice de développement des TIC le plus faible au monde.
« Face à ce résultat, il est important de réduire la fracture numérique entre l’Afrique et les autres régions du monde », a-t-il préconisé.
(Source : Agence de presse Xinhua, 25 avril 2016)