Ce 3 mai a lieu la journée internationale de la presse. Au cours des dernières années, plusieurs pays d’Afrique ont voté des lois pour lutter contre la cybercriminalité.
Mais l’une des conséquences de ces lois est de rendre le travail des journalistes plus difficile, comme l’explique Jonathan Rozen, chercheur au programme Afrique du Comité pour la protection des journalistes.
En Afrique, les lois votées contre la cybercriminalité sont utilisées pour réglementer internet mais aussi malheureusement pour réglementer les informations publiées en ligne.
À de multiples reprises, des journalistes ont été poursuivis en justice sur cette base légale. Si on regarde par exemple le Nigeria, un loi contre la cyber-criminalité a été votée il y a sept ans. Elle a été utilisée de nombreuses fois pour poursuivre les journalistes et les arrêter.
De la même façon au Niger, les journalistes Moussa Aksar et Samira Sabou ont été condamné suite à la promulgation d’une loi de 2019. Plus généralement, ces arrestations produisent un effet inquiétant pour la presse dans le pays. Cela envoie un message à tous les journalistes du Niger qui sont dans le collimateur.
Jonathan Rozen
(Source : RFI, 3 mai 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000