Dans un Univers digital encore très masculin, elles se taillent un succès phénoménal et réjouissant. E-commerce, levée de fonds, économie collaborative, leadership d’un nouveau style… ces femmes Africaines creusent leur sillon et multiplient les territoires d’exploration avec une exigence et une indépendance d’esprit qui nous épatent.
Alors que dans la Silicon Valley comme dans d’autres grandes structures technologiques au monde, le manque de diversité de genre commence à faire tâche d’huile. Malgré le développement de nombreux programmes et une réduction lente du fossé, les femmes sont encore moins représentées dans l’univers Tech en Afrique que dans la plupart des autres secteurs d’activité. Cette allocution, certes caricaturale, se moque d’une situation qui l’est presque tout autant : la cohérence des profils dans le secteur des nouvelles technologies. Mais dans cette foulée, il existe des femmes qui font bouger le secteur des nouvelles technologies en Afrique en Afrique. Certaines plus connues que d’autres elles sont aussi représentatives que l’on ne pouvait l’imaginer il y’a une ou deux décennies de cela. Ces femmes outillées sur leurs rôles dans l’éclosion de l’économie numérique Africaine mais aussi mondiale, la promotion de la capacité entrepreneuriale, l’esprit d’entreprise et surtout l’esprit de collaboration qui prévaut dans le secteur technologique et qui propulse loin les porteurs de projets.
Au Cameroun par exemple l’on ne parlera jamais de femme Tech sans toute fois faire appel à celle là que de nombreux Camerounais considère comme la Sheryl Sandberg (directrice des opérations chez Facebook) il s’agit bien évidemment de Rébecca Enonchong. Portée à la tête d’Afrilabs en avril 2017, elle est également la Fondatrice et la PDG d’AppsTech. A coté de celle nous nous pouvons identifier plusieurs autres femmes qui ont su se démarquer du lot, on peut citer entre autres Funke Opeke, ancienne directrice technique et stratégique de Verizon ensuite MTN. Elle est également la fondatrice de MainOne, une entreprise spécialisée dans le domaine des télécommunications. Ory Okolloh, bloggeuse et activiste Kényane, elle a été entre 2011 et 2013 la responsable de Google Afrique pour le développement du potentiel Africain sur Internet. Au Ghana nous avons Anne Amuzuaa, co-fondatrice de NandiMobile, une société qui fournit de l’information et des conseils clients par le biais de SMS. Elle est aussi réputée pour ses qualités dans la conception de logiciels web.
Il faut dire que les clichés ont la peau dure, et que l’ordinateur est une passion masculine, mais très vite le secteur sera féminisé en Afrique. En attendant, il est important de banaliser la figure de la femme en milieu Tech. Cela pourrait passer par une prise de conscience collective que l’univers des nouvelles technologies n’a pas à être si masculin.
(Source : Digital africa Mag, 3 novembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000