Afrique Centrale : Développement des radiocommunications : L’Afrique centrale harmonise ses positions
mardi 4 juin 2019
Les experts de la sous-région sont réunis depuis le 3 juin 2019 à Yaoundé pour formuler des propositions relatives à la bonne gestion des infrastructures.
Les experts en radiocommunications de la sous région Afrique centrale sont réunis depuis le 3 juin 2019 au centre d’excellence de l’Union internationale des télécommunications à Yaoundé. Ils ont une mission : produire au terme de cinq jours de travaux un document qui va être soumis à la 3e réunion du groupe de travail de l’union africaine des télécommunications. La rencontre se tiendra cette fin de mois au Botswana. Le document sera également soumis à la 4e réunion africaine préparatoire à la conférence mondiale des radiocommunications prévue en Afrique du Sud.
« Ce qui est attendu de cet atelier c’est d’harmoniser les positions au niveau de la sous-région Afrique centrale. Cela permettra de défendre une position commune africaine à terme lors de la conférence mondiale des radiocommunications en Egypte en octobre 2019 », explique Joseph Nsongang Etung, inspecteur général chargé de questions techniques, représentant du ministre des Postes et Télécommunications. Les sujets à débattre sont donc nombreux rajoutera t-il. Il parle par exemple du développement de l’économie numérique qui nécessite de mener des actions communes au niveau des régions, afin d’en tirer meilleur profit. Des projets intégrateurs seront également débattus.
Selon le représentant pour l’Afrique centrale et Madagascar de l’UIT, Jean Jacques Massina, les thématiques auront trait aux points à l’ordre du jour de la conférence prévue en Egypte. « Il est question de discuter du spectre de fréquence, de l’attribution mondiale du spectre de fréquence en fonction des services. Chaque région vient défendre ses positions. Le plan mondial de fréquences est fait par l’UIT, chaque pays se voit affecté un certain nombre de fréquences et il se doit de respecter la planification de ces fréquences. Il s’agit de respecter les règles internationales », a-t-il indiqué. La question de la téléphonie mobile aussi devra être adressée.
(Source : Cameroon Tribune, 4 juin 2019)