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African Cyber Security Forum : L’observatoire panafricain de la cyber-sécurité

dimanche 10 février 2019

Les participants à la 10è édition de l’ « Africa Security Forum » (AfricaSec 2019), qui a clos ses travaux samedi à Marrakech, ont plaidé en faveur de la mise en place d’un Observatoire panafricain de la cyber-sécurité.

Cet Observatoire devrait organiser annuellement un « African Cyber Security Forum » en partenariat avec le Centre marocain des Etudes stratégiques (CMES), ont-ils souligné dans leurs recommandations ayant sanctionné les travaux, deux jours durant, de cette conférence internationale initiée par le CMES, en partenariat avec la Fédération africaine des études stratégiques, sous le thème « Construire pour l’Afrique sa sécurité du futur ».

Les participants à ce conclave ont également appelé à l’harmonisation par les Etats des législations et des politiques publiques en faveur d’une cyber-sécurité africaine à la vitesse de la connectivité du continent, et à l’implication des pays à approuver de nouvelles réglementations communautaires, à travers des lois à la hauteur du danger que représente la menace numérique.

Ils ont aussi insisté sur la nécessité de l’engagement des Etats africains pour la création de l’institut africain de cyber-sécurité pour faire face à la vulnérabilité numérique et en faveur d’un cyberespace africain partagé et pacifié, la protection des données personnelles des citoyens par des Commissions nationales des Données personnelles, ainsi que sur la mise en place de dispositifs nationaux d’assistance aux victimes de la cybercriminalité.

Les conférenciers ont, en outre, mis l’accent sur la protection par les Etats des systèmes administratifs et des processus électoraux, le respect des bonnes pratiques professionnelles en termes de cyber-sécurité (juridiques, techniques, organisationnelles, communicationnelles), et sur l’adoption des règles de bienveillance en matière de sécurité numérique.

Ils ont, d’autre part, plaidé pour l’intégration par les Etats dans toutes leurs propositions administratives, techniques ou commerciales d’un volet « cyber-sécurité » et le développement de stratégies nationales de défense et de sécurité des systèmes d’information, ainsi que pour la promotion du partenariat public-privé dans les différentes stratégies de lutte contre les menaces numériques.

Les participants à l’ »AfricaSec 2019″ ont, en outre, appelé à la mise en place de politiques nationales, régionales et internationales pour la prévention et la lutte contre la radicalisation violente et à l’intégration de façon transversale d’une approche genre PEV-CEV, tout en ciblant les programmes de sensibilisation selon une approche genre bien spécifique à chaque région, incluant la lutte contre la radicalisation violente par l’autonomisation des femmes.

Après avoir fait part de leur prise de conscience quant à la transformation numérique que connaît l’ensemble du continent africain, au défi de la cyber-sécurité qui s’impose, aux dangers que représente la captation illégale d’informations portant sur les savoirs, les savoir-faire, les procédés ou les innovations pour l’ensemble des Etats africains, et à la nécessité de protéger la fragilité de leurs systèmes informatiques, les participants à cette conférence ont exprimé le souci d’améliorer les performances de la gouvernance africaine dans le domaine de la cyber-sécurité.

Dans le même sillage, ils ont estimé nécessaire, face à l’actualité de la cybercriminalité qui constitue une véritable menace pour la sécurité des réseaux informatiques et le développement de la société de l’information en Afrique, de fixer les grandes orientations de la stratégie de répression de la cybercriminalité dans les pays membres de l’Union Africaine, en prenant en charge leurs engagements actuels aux plans sous régional, régional et international.

Tout en réitérant les principes de l’Initiative Africaine de la Société de l’Information(AISI) et du Plan d’Action Régional Africain pour l’Economie du Savoir(PARAES), ils ont réaffirmé l’attachement des Etats membres aux libertés fondamentales et aux droits de l’Homme et des peuples contenus dans les déclarations, conventions et autres instruments adoptés dans le cadre de l’Union Africaine et de l’Organisation des Nations Unies.

Les participants à cette 10è édition de l’Africa Security Forum ont enfin mis l’accent sur la nécessité d’adopter un comportement vigilant et de bonnes pratiques indispensables au développement économique de l’Afrique, en s’appuyant sur la puissance des systèmes d’information.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le forum « AfricaSec 2019 » a connu la participation d’un aréopage d’experts, de dirigeants d’organisations internationales, et de responsables civils et militaires, venus de plusieurs pays.

Les participants à cette édition ont discuté de plusieurs thématiques, dont « la re-conceptualisation de la sécurité à l’ère du numérique : changement de paradigmes et de concepts », « l’Afrique face aux vulnérabilités chroniques et aux menaces transnationales et asymétriques » et « l’arc de crises Afrique centrale et zone Sahélo-saharienne : entre conflits enlisés et menaces émergentes ».

Cet événement international a été l’occasion de débattre aussi de questions aussi diverses que « l’Union africaine face au défi de la réforme du conseil de paix et de sécurité », « Nature et étendue des cyber menaces : acteurs malveillants, modes opératoires » et « le renseignement comme arme dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes ».

D’autres thématiques ont été à l’ordre du jour : « le cyber-renseignement et risques numériques », « le cyber-terrorisme et la radicalisation dans le cyber-espace », « les organisations terroristes et criminelles hybrides, les menaces et guerres hybrides : la nécessaire transformation des services de sécurité et de défense » et « les perspectives pour le renseignement spatial et aérien ».

A noter que parallèlement aux travaux de l’AfricaSec, le CMES-« Global network against women radicalization », a organisé ce samedi un atelier sous le thème « les perspectives du genre dans la prévention de l’extrémisme violent » en partenariat avec ONU-Femmes.

(Source : LesEco, 10 février 2019)

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