Le laboratoire d’idées, de soutien et de promotion de la finance en Afrique, au service des acteurs publics et privés, Africafinlab, veut accompagner les acteurs de la finance africaine dans la nouvelle ère de la finance mondiale. Celle de la finance plus directe, digitale, innovante et fortement consommatrice de compétences et de talents. A soutenu le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Edoh Kossi Amenouve.
Il a pour principal objectif d’intervenir sur les leviers, qui transforment la finance africaine en s’appuyant, notamment sur les échanges et la coopération internationale.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte africain de nécessaire mobilisation des financements massifs, estimés par la Cnuced entre 600 milliards à 1200 milliards dollars/an, pour financer la croissance économique, la diversification des économies africaines, la modernisation des infrastructures de base, etc.
Face à la transformation de l’industrie financière dans son ensemble, avec l’émergence d’une nouvelle finance disruptive au niveau mondial, l’on assiste à de nouvelles opportunités à la finance africaine.
Dans le contexte du développement de ce laboratoire, les membres vont procéder à la mise en place un fonds dédié à l’investissement dans des valeurs cotées en Afrique, l’accélération de la finance verte et du financement des infrastructures, le développement des Fintechs en Afrique.
« La Brvm est heureuse d’accompagner le développement de la finance en Afrique, comme principal levier de la transformation du continent. Le laboratoire sera un creuset des nouvelles idées et des nouveaux talents qui construiront l’Afrique financière de demain », a soutenu le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières.
Pour Arnaud de Bresson, directeur général de Paris Europlace, cette initiative a également pour but de renforcer la coopération entre les places financières française et africaines en matière de développement des marchés financiers.
« La mise en place de l’AfricaFinLab, outil fédérateur d’acteurs de la finance africaine, française et européenne, témoigne de notre volonté commune de relever les défis de la finance moderne, qui sont la nécessaire mobilisation de nouveaux canaux de financement pour accompagner la croissance économique ; le développement d’écosystèmes favorables à la finance digitale et le développement d’expertises... ».
Kamagaté Issouf
(Source : Fraternité Matin, 2 avril 2018)