OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Février 2015 > Affaire de la licence 4G, la preuve qu’on a fait perdre de l’argent au Sénégal

Affaire de la licence 4G, la preuve qu’on a fait perdre de l’argent au Sénégal

vendredi 6 février 2015

Régulation des télécoms

Nos confrères du Quotidien ont levé un gros lièvre dans leur livraison de mardi dernier. Il s’agit des secousses et des fritures sur la ligne dans le secteur des télécommunications apparues avec la prolongation de la phase test de la 4 G. S’intéressant à cette affaire, et ayant mené une enquête dans le secteur, votre site Leral confirme point par point ce que le Quotidien a avancé. Les soubassements de l’affaire font apparaître que le plus grand opérateur de téléphonie au Sénégal, Orange, a bénéficié de privilèges et de largesses au détriment du Trésor public. Ainsi, nous le confirmons, c’est bien le Premier ministre Dionne qui a donné des instructions au Directeur Général de l’ARTP de prolonger de 3 mois la phase test de la 4 G, et ce gratuitement !!!. Vous avez bien lu !

Instructions que le DG de l’ARTP a appliquées aveuglément et illégalement, puisqu’il sait parfaitement qu’il n’a pas le droit d’agir de la sorte sans même avoir recueilli au préalable l’avis du Collège de l’ARTP et le ministre des Télécommunications. D’ailleurs, un des opérateurs, Tigo en l’occurrence, que nous avons approché ne l’aura appris que par la presse, c’est dire que tout ce qui a été fait ne l’a été que pour les intérêts exclusifs de Orange.
Dans certains milieux et pour se défendre, on avance que c’est l’urgence qui a poussé le Premier ministre et le Dg de l’ARTP à agir ainsi. Ce qui est très léger comme argument, parce que Leral a pris le soin de vérifier ce qui se passe ailleurs. Dans d’autres pays africains voisins, lorsque la phase test de la 4 G s’est terminée, les opérateurs ont arrêté, et attendu tout bonnement que le régulateur et le gouvernement déterminent dans quelles conditions financières cette 4 G pourrait être exploitée. L’arrêt des tests n’entraîne en effet aucune sorte de conséquences négatives dans le secteur. En Côte d’Ivoire, l’opérateur Orange, une fois la phase test finie, a publié un communiqué (voir ci-contre fac-similé) dans lequel il dit être à l’écoute des autorités pour connaître les conditions définies pour exploiter la 4 G.
Au Sénégal aussi, l’opérateur Orange a écrit pour demander dans quelles conditions financières il pouvait procéder à l’exploitation. Seulement, et contre toute attente, voilà que le Premier Ministre et le Dg de l’ARTP décidément très actifs et se révélant plus royalistes que le roi, sont allés au-delà des attentes de l’opérateur, pour lui accorder 3 mois de plus, « gratuitement ».

Mais au nom de quelle magnanimité lorsque l’on sait que le trésor public sénégalais a plus que besoin de ces ressources ? Qu’est-ce qui explique l’attitude du DG de l’Artp dans cette affaire, lui qui est censé veiller sur le respect des procédures ? Pourquoi le Collège de l’Artp et le ministère des Télécommunications n’ont pas été associé au dossier ? Qu’est-ce qui empêche le Collège et le ministère de jouer leur rôle et de dénoncer ces faits ?

Pourquoi ce mutisme ?

L’on ose aussi avancer que le Sénégal et les Sénégalais ne perdent rien parce que Orange ne commercialise pas encore la 4 G. Mais si l’opérateur est disposé à payer, quel est le sens de la gratuité qui lui été accordée et qui constitue une perte financière sèche pour le Sénégal ? Et on sait que dans le secteur des Télécommunications, 3 mois d’activités se chiffrent à beaucoup de dizaines de millions. A qui profite le crime ? Si on ajoute à cela le fait qu’on n’ entend plus au Sénégal les opérateurs taxés pour défaut de qualité sur le réseau, comme ce qui se fait partout dans le monde même au Mali voisin où l’opérateur a payé 8 milliards de pénalités, il y a de quoi se poser beaucoup de questions.

On comprend pourquoi la Sonatel n’a pas voulu répondre à nos interpellations et pourquoi elle surfe sur le secteur, ce qui doit interpeller au plus haut niveau les autorités de ce pays. Par contre, on comprend moins l’attitude du collège de l’ARTP qui a un rôle de veille et qui avait promis depuis lors de nous rappeler....en vain.

La rédaction

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2072/2233 Régulation des télécoms
  • 174/2233 Télécentres/Cybercentres
  • 1553/2233 Economie numérique
  • 816/2233 Politique nationale
  • 2233/2233 Fintech
  • 254/2233 Noms de domaine
  • 816/2233 Produits et services
  • 720/2233 Faits divers/Contentieux
  • 364/2233 Nouveau site web
  • 2161/2233 Infrastructures
  • 816/2233 TIC pour l’éducation
  • 91/2233 Recherche
  • 121/2233 Projet
  • 1400/2233 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 867/2233 Sonatel/Orange
  • 781/2233 Licences de télécommunications
  • 133/2233 Sudatel/Expresso
  • 480/2233 Régulation des médias
  • 602/2233 Applications
  • 494/2233 Mouvements sociaux
  • 763/2233 Données personnelles
  • 63/2233 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2233 Mouvement consumériste
  • 179/2233 Médias
  • 322/2233 Appels internationaux entrants
  • 693/2233 Formation
  • 57/2233 Logiciel libre
  • 852/2233 Politiques africaines
  • 410/2233 Fiscalité
  • 83/2233 Art et culture
  • 284/2233 Genre
  • 716/2233 Point de vue
  • 484/2233 Commerce électronique
  • 702/2233 Manifestation
  • 157/2233 Presse en ligne
  • 62/2233 Piratage
  • 102/2233 Téléservices
  • 436/2233 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2233 Environnement/Santé
  • 166/2233 Législation/Réglementation
  • 168/2233 Gouvernance
  • 859/2233 Portrait/Entretien
  • 72/2233 Radio
  • 342/2233 TIC pour la santé
  • 133/2233 Propriété intellectuelle
  • 29/2233 Langues/Localisation
  • 503/2233 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2233 Téléphonie
  • 95/2233 Désengagement de l’Etat
  • 485/2233 Internet
  • 57/2233 Collectivités locales
  • 188/2233 Dédouanement électronique
  • 552/2233 Usages et comportements
  • 512/2233 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2233 Audiovisuel
  • 1372/2233 Transformation digitale
  • 191/2233 Affaire Global Voice
  • 75/2233 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2233 Service universel
  • 331/2233 Sentel/Tigo
  • 87/2233 Vie politique
  • 728/2233 Distinction/Nomination
  • 17/2233 Handicapés
  • 341/2233 Enseignement à distance
  • 319/2233 Contenus numériques
  • 292/2233 Gestion de l’ARTP
  • 89/2233 Radios communautaires
  • 808/2233 Qualité de service
  • 212/2233 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2233 SMSI
  • 224/2233 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1280/2233 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2233 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2233 Internet des objets
  • 85/2233 Free Sénégal
  • 274/2233 Intelligence artificielle
  • 97/2233 Editorial
  • 9/2233 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous