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Affaire Tigo : Le coup d’épée dans l’eau de Jeune Afrique

mardi 23 janvier 2018

Décidément, Jeune Afrique dans son rôle de bras médiatique en bandoulière récidive. Après trois publications précédentes sur l’affaire Tigo, les revoilà remettre ça. Dans sa dernière parution en kiosques cette semaine, l’hebdomadaire Jeune Afrique mélange tout.

La vérité n’a pas été dite. Du tout. En essayant de faire croire que l’homme d’affaires sénégalais Yerim Sow était en compétition pour l’acquisition de l’opérateur Tigo, avec un autre entrepreneur sénégalais du nom de Kabirou MBODJE, patron du Groupe Wari, Jeune Afrique écrit hors- jeu. Soit nos confrères ne savent pas ce qui se passe ou alors cherchent-ils à installer un désordre et semer le doute dans les esprits des citoyens.

Tout le monde sait, que Yérim Sow n’est qu’un fusible pour le magnat français Xavier Niel et son associé le malgache Hassanein Hiridjee, dont le Groupe Axian a été chassé, détenteur de la deuxième licence de téléphonie aux Comores, par les autorités de ce pays, pour insuffisance de résultats et comportements sulfureux. Il y a quelques mois, Confidentiel Afrique avait éclaboussé l’affaire Axian aux allures rocambolesques aux Comores.

Personne ne nous a démenti jusque là. En réalité, le deal qui lie l’entrepreneur Yérim Sow au tandem Xavier Niel - Hiridjee, conclu sciemment est de présenter l’opération de rachat de Tigo comme un duel qui met en lice deux jeunes champions issus d’un même pays.

Rien de tout cela. C’est la face hideuse de ce double jeu en arrière- cour. Nous l’avions dit et répété à plusieurs reprises, Yerim Sow n’est rien d’autre que le fusible de Xavier Niel, patron de Free dans cette affaire. Selon nos informations, Yérim Sow devrait se consoler avec moins de 10% dans le portage des actions du consortium. Qu’on nous démente.

Après avoir tourné en rond et abattu leurs cartes, le consortium fait appel à sa rescousse Jeune Afrique pour terminer le boulot.. Quelle posture affligeante et mépris gravissime à l’égard de la sacralité et de la prééminence du décret présidentiel rendu public depuis le 2 août 2017 ?

L’hebdomadaire international est libre de commenter l’affaire mais au point de polir l’image de Xavier Niel et sa bande en déformant la réalité du cours du processus d’acquisition est insupportable.

Dans sa dernière livraison, JA écrit : duel entre le bouillant Kabirou Mbodje qui a opté pour l’affrontement sur la place publique et Yérim Sow qui fait dans la discrétion » .

Diantre, cette compétition n’oppose pas encore de plus Yérim Sow à Kabirou MBODJE. C’est un duel entre Kabirou, patron de Wari et des multinationales étrangères qui n’ont pas bonne presse. Nous n’inventons rien.

Confidentiel Afrique est serein dans ses écrits. Alors à quoi joue Jeune Afrique qui n’a pas toujours lâché prise dans sa tentative de tout mélanger ( aussi bien les puces téléphoniques que les rôles des personnages en jeu). Au delà de cette guéguerre implacable pour l’acquisition de l’opérateur Tigo, c’est le sort du pavillon industriel national qui est en jeu.

Va-t-on vendre Tigo aux investisseurs étrangers qui auront le monopole à 100% du marché de la téléphonie, secteur hautement stratégique ?.

Aujourd’hui que l’on s’approche du dead-line de l’ultimatum fixé à fin janvier 2018, par le Chef de l’état Macky SALL, avec une forclusion du recours gracieux, qui n’est pas extensible au delà de deux mois, le décret présidentiel du 2 août 2017 ne peut être ni rapporté, ni attaquable.

Nos informations précisent que l’ultimatum ne concerne pas le consortium (Xavier Niel, Axian, Teyliom), comme le laissent penser les détracteurs de Wari, mais concerne de primauté que Millicom, le vendeur - cédant et le Groupe Wari, l’acheteur.

Il y’a beaucoup d’amalgames sur ce dossier et les ramifications se révèlent de plus en plus obscures. L’état devra prendre ses responsabilités et camper avec fermeté sur sa position de consacrer la cession de Tigo à Wari. Avec cette dernière livraison, Jeune Afrique est passée à côté. Un coup d’épée dans l’eau..

Hippolyte Gourmantier

(Source : Confidentiel Afrique, 23 janvier 2018)

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