Affaire Millicom ou Sentel : Daouda Faye propose une commission d’enquête parlementaire...
samedi 13 février 2010
Après que le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade a, formellement, démenti avoir rencontré seul les dirigeants du groupe international Millicom, c’est autour du Vice-président du Sénat, El Hadj Daouda Faye « Vava » de monter au créneau. Le Sénateur propose une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Sentel.
De sources dignes de foi, le vice-président du Sénat, El Hadj Daouda Faye Vava invite les parlementaires à l’institution d’une commission d’enquête parlementaire « pour mettre la lumière sur l’affaire Sentel ». Toujours selon nos sources, il aurait déjà discuté avec le président du Sénat, M. Pape Diop qui serait dans les mêmes dispositions que lui. Rappelons que cette affaire a défrayé la chronique avec la publication d’un article du journal interro_liens_callback au point de pousser Karim Wade, lui-même, d’accuser, à son tour, accusé le journaliste dudit site, Lawrence Delevingne, de « s’en être prise aux institutions de notre pays (le Sénégal) et à (sa) personne ». Dans un communiqué reçu récemment à l’Aps, M. Karim Wade a démenti ce site qui avait diffusé au début du mois de février 2010, un article dans lequel il l’accusait de tentative de corruption quand il était le Conseiller financier du chef de l’Etat. Ce site accusait aussi M. Thierno Ousmane Sy, Conseiller spécial du président de la République aux Nouvelles technologies dans « le différend qui oppose l’Etat du Sénégal à Sentel, filiale sénégalaise de Millicom ». « Contrairement à ce que laisse insidieusement sous-entendre l’article incriminé, je n’ai jamais eu à rencontrer seul l’un des dirigeants de Millicom, ce que ces derniers ne pourront que reconnaître », avait notamment soutenu le ministre d’Etat Karim Wade Le Gouvernement de Maître Abdoulaye Wade, rappelle-t-on, a estimé inacceptables les conditions dans lesquelles Sentel avait, en juillet 1998, obtenu des socialistes sa licence d’opérateur téléphonique pour un montant total de 100.000 dollars américain (50 millions de FCfa). L’Etat du Sénégal, estimant cette somme largement en dessous de la valeur de cette licence a réclamé 200 millions de dollars (90 milliards de FCfa) à Sentel.
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(Source : Ferloo, 13 février 2010)