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Affaire CBAO : Comment les comptes de clients ont été pompés

mardi 14 mars 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

C’est la grande affaire en ce moment à Cbao-Attijari. L’établissement bancaire aurait été victime d’une cyber-attaque, mais la vérité est tout autre. Seneweb vous relève tout sur vol réalisé sur la base des fichiers de la banque. Enquête.

Comment plus d’un milliard de francs CFA ont-ils pu se volatiliser à Cbao-Attijari ? Personne ne veut en parler. La direction de l’établissement bancaire ne souhaite pas évoquer l’affaire. « Nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet. Nous sommes désolés », nous répond au bout du fil, sur un ton ferme, Babacar Guèye, directeur général des Ressources humaines.

Des opérations ont été faites sur les comptes des clients où plusieurs centaines de millions ont été subtilisés. Mais en vérité l’affaire n’a rien d’une cyber-attaque, comme évoquée dans les médias. Selon des sources dignes de foi contactées par Seneweb, il s’agit d’une mafia qui opérait en interne.

Qui est Georges Félix Bidi, le présumé cerveau ?

Cerveau présumé de la bande, Georges Félix Bidi est un agent de la banque. Il est le chef du département de la Production et de l’Intégration du groupe bancaire marocain. Il est chargé de tout le système intégré en interne. Ancien responsable de la Société Générale de banques au Sénégal (Sgbs), il intègre le groupe Cbao-Attijari en 2012.

Félix Bidi, sénégalais bon teint, est réputé « bosseur ». « Un gars qui fait bien son boulot. Il a été débauché pour ses compétences » témoigne un de ses collègues qui requiert l’anonymat. Félix Bidi couvre depuis 5 ans, outre le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. C’est dans le dernier pays cité que tout est parti.

« C’est un client du Niger qui a signalé des anomalies sur son compte, après plusieurs réclamations d’autres clients. La Direction générale a donc ouvert une enquête en interne. Et le pot aux roses a été découvert », informent nos sources.

L’affaire remonte au jeudi 9 mars dernier. La Division des investigations criminelles (Dic) débarque au siège du groupe, sis au Plateau. Georges Félix Bidi est auditionné une première fois. Le 10 mars, il repasse devant les enquêteurs avant d’être gardé à vue à la Sûreté urbaine. Montant du préjudice : 1,8 milliard F CFA. Le 11, des experts marocains du groupe débarquent à Dakar. Tous les agents du groupe sont auditionnés, tous les comptes épluchés. « Ils sont toujours à Dakar. Et ont pris en main le système informatique de la banque », nous dit-on.

Coup monté des Marocains ?

Si certains pensent à une mafia en interne, d’autres soupçonnent une machination de la filiale marocaine, qui souhaite récupérer tout le pôle informatique des mains des Sénégalais. Une source : « Depuis 3 ans, le département informatique de la Cbao manque de stabilité. Le directeur du département est très contesté, même en interne. Le système est défaillant. C’est ce qui cause les nombreux soucis des Gap. Même le système monétique de la banque est contesté. » Ce qui leur fait dire que « Georges », comme on l’appelle familièrement, pourrait être victime d’une faille du système monétique, qui connaît de nombreux dérèglements. Mais ça, c’est la conviction des plus sceptiques.

Des sources proches du dossier révèlent que le présumé cerveau de cette mafia utilisait un procédé assez particulier : celui du « virement intégré » pour détourner les fonds. « Le système de virement par saisie a été supprimé de la banque depuis un certain temps. Les transactions bancaires se font via un serveur sécurisé », nous explique-t-on. Ce système était de la compétence de Georges Bidi, qui « pouvait manipuler les comptes à sa guise ».

Pour exemple, nos sources nous expliquent : « Si une société dépose les virements bancaires de tous ses employés. Il (NDLR le responsable du système) peut autant de zéro sur le salaire de chaque employé. Mais, cela pourrait aussi supposer que cela soit avec la complicité du client, qui n’est pas censé avoir de contact direct avec la personne qui s’occupe des transactions. » C’est pourquoi, nous souffle-t-on, la Banque est aux trousses de présumés complices.

(Source : Seneweb, 14 mars 2017)

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