OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2005 > Adoption du Fonds de solidarité numérique : les leçons d’une victoire

Adoption du Fonds de solidarité numérique : les leçons d’une victoire

lundi 28 février 2005

Fracture numérique/Solidarité numérique

Lancée par le Président Abdoulaye Wade à l’occasion de la Prepcom 2 organisée à Genève du 17 au 28 février 2003 dans le cadre de la préparation de la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information, l’idée de créer un Fonds de solidarité numérique (FSN) a finalement été adoptée par la Precpcom 2 tenue à Genève du 15 au 25 février 2005 dans la perspective de la deuxième phase du SMSI qui doit se tenir à Tunis en novembre 2005. Combattu en coulisse par un certain nombre de pays développés pour lesquels cette initiative était redondante par rapport aux mécanismes de financement existants pour combler le fossé numérique, le Fonds de solidarité numérique a pu voir le jour grâce à l’opiniâtreté de M° Abdoulaye Wade a qui revient le mérite d’en avoir lancé l’idée et de l’avoir défendue sur tous les fronts, à l’appui des états africains unis autour de l’Union africaine (UA) qui ont fait bloc derrière la proposition, à la mobilisation de la société civile africaine qui s’en est fait le relais dans toutes les réunions où il était question de lutte contre la fracture numérique et au soutien de certaines collectivités locales comme les villes de Lyon, Genève, Turin, Dakar, Lille et Paris qui ont été les premières à contribuer au FSN donnant ainsi un signal fort qui amènera des instituions comme l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à leur emboîter le pas. Mécanisme de financement volontaire et complémentaire, le FSN devrait être alimenté sur la base du « Principe de Genève » consistant en un versement volontaire par les entreprises du secteur des TIC de la somme de 1% sur les contrats qu’elles exécuteront. En 2006, une conférence internationale devrait également être organisée afin d’amener les états à faire du « Principe de Genève » une convention internationale. En attendant, le FSN, destiné à financer des projets visant à réduire le fossé numérique dans les pays Sud, dans les pays en transition comme dans les pays du Nord, devrait être officiellement lancé le 14 mars 2005 à Genève par le Président de la République fédérale du Nigeria, Olusegun Obasanjo, au nom de ses pairs africains. Ce que l’on peut appeler, sans pour autant faire preuve de fanfaronnade excessive, une victoire de l’Afrique montre bien que les Africains peuvent faire entendre leur voix dans les grands dossiers qui les concernent à condition d’être capables de se présenter comme une force de proposition, de s’unir sans faille autour de l’essentiel, de défendre leurs idées avec persévérance, de s’appuyer sur la société civile africaine et de savoir trouver des alliés à l’échelle internationale. Cela étant, quels que soient les mécanismes internationaux mis en place, il ne faut pas oublier que la fracture numérique est aussi la conséquence des politiques menées par les opérateurs de télécommunications, souvent avec l’accord tacite des états, consistant notamment à développer l’infrastructure dans les seules zones économiquement rentables au mépris d’un aménagement harmonieux du territoire et à pratiquer des tarifs dont rien ne justifie l’exorbitance si ce n’est la recherche effrénée du profit sans la moindre considération citoyenne. Il appartient de ce fait aux Etats africains, dans la définition de leurs politiques nationales en matière de TIC et dans la mise en œuvre de la régulation du secteur des télécommunications, de faire en sorte que l’intérêt du plus grand nombre à long terme l’emporte sur les intérêts à court terme de certains particuliers et des multinationales. Dès lors, il revient à tous ceux qui, entre la bourse et la vie, on résolument choisit la vie de se mobiliser pour faire en sorte que les formidables opportunités offertes par les TIC profitent d’abord et avant tout au développement humain plutôt qu’à celui des indices boursiers.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2472/2791 Régulation des télécoms
  • 236/2791 Télécentres/Cybercentres
  • 1910/2791 Economie numérique
  • 992/2791 Politique nationale
  • 2790/2791 Fintech
  • 339/2791 Noms de domaine
  • 1017/2791 Produits et services
  • 870/2791 Faits divers/Contentieux
  • 485/2791 Nouveau site web
  • 2791/2791 Infrastructures
  • 981/2791 TIC pour l’éducation
  • 113/2791 Recherche
  • 185/2791 Projet
  • 1811/2791 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1002/2791 Sonatel/Orange
  • 925/2791 Licences de télécommunications
  • 180/2791 Sudatel/Expresso
  • 557/2791 Régulation des médias
  • 776/2791 Applications
  • 658/2791 Mouvements sociaux
  • 938/2791 Données personnelles
  • 84/2791 Big Data/Données ouvertes
  • 368/2791 Mouvement consumériste
  • 206/2791 Médias
  • 422/2791 Appels internationaux entrants
  • 1035/2791 Formation
  • 58/2791 Logiciel libre
  • 1063/2791 Politiques africaines
  • 844/2791 Fiscalité
  • 114/2791 Art et culture
  • 377/2791 Genre
  • 1031/2791 Point de vue
  • 587/2791 Commerce électronique
  • 884/2791 Manifestation
  • 210/2791 Presse en ligne
  • 86/2791 Piratage
  • 135/2791 Téléservices
  • 619/2791 Biométrie/Identité numérique
  • 196/2791 Environnement/Santé
  • 213/2791 Législation/Réglementation
  • 222/2791 Gouvernance
  • 986/2791 Portrait/Entretien
  • 95/2791 Radio
  • 452/2791 TIC pour la santé
  • 187/2791 Propriété intellectuelle
  • 31/2791 Langues/Localisation
  • 616/2791 Médias/Réseaux sociaux
  • 1221/2791 Téléphonie
  • 132/2791 Désengagement de l’Etat
  • 556/2791 Internet
  • 69/2791 Collectivités locales
  • 268/2791 Dédouanement électronique
  • 649/2791 Usages et comportements
  • 609/2791 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 347/2791 Audiovisuel
  • 1720/2791 Transformation digitale
  • 244/2791 Affaire Global Voice
  • 94/2791 Géomatique/Géolocalisation
  • 231/2791 Service universel
  • 424/2791 Sentel/Tigo
  • 116/2791 Vie politique
  • 900/2791 Distinction/Nomination
  • 20/2791 Handicapés
  • 420/2791 Enseignement à distance
  • 420/2791 Contenus numériques
  • 356/2791 Gestion de l’ARTP
  • 112/2791 Radios communautaires
  • 1144/2791 Qualité de service
  • 248/2791 Privatisation/Libéralisation
  • 81/2791 SMSI
  • 295/2791 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1527/2791 Innovation/Entreprenariat
  • 777/2791 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2791 Internet des objets
  • 121/2791 Free Sénégal
  • 274/2791 Intelligence artificielle
  • 115/2791 Editorial
  • 14/2791 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous