OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Adoption des lois sur le port du bracelet électronique et l’assignation à (…)

Adoption des lois sur le port du bracelet électronique et l’assignation à résidence surveillée : L’Etat marche vers la « déprisonnalisation »

mardi 30 juin 2020

Transformation digitale

Même s’il faudra casquer 5 milliards F Cfa pour mettre en place le système de surveillance électronique des détenus, le Sénégal, qui a adopté hier le port du bracelet et l’assignation à résidence surveillée comme alternatives à la détention provisoire, a posé un acte fort pour arriver à désengorger ses prisons.

L’Assemblée nationale a adopté hier deux projets de loi qui vont permettre de dépeupler les prisons sénégalaises. L’un permet le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines, et l’autre modifie le Code de procédure pénale et introduit l’assignation à résidence avec surveillance électronique comme alternative à la détention provisoire. Alors que c’est le ministre de la Justice qui l’avait défendu devant la Commission des lois mardi dernier, c’est le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé des Droits humains et de la promotion de la bonne gouvernance, Mamadou Sow, qui était hier dans l’Hémi­cycle. Ces réformes viennent « améliorer » les modes d’aménagement actuellement en vigueur en introduisant le placement sous surveillance électronique.

En attendant, la cible porte sur 1 000 à 2 000 condamnés. Et le coût dans un premier temps va être de 5 milliards F Cfa. Il est inscrit dans la politique de l’Etat visant à substituer l’incarcération par des mesures de nature à faciliter la réinsertion sociale, à désengorger les prisons, et pour une maîtrise de la population carcérale. Cette loi, une fois votée, donnera carte blanche aux juges des Cours et tribunaux de pouvoir l’appliquer en lieu et place de la peine privative de liberté. Cependant, le texte est clair. Des conditions sont fixées à ceux qui doivent bénéficier de cette innovation. « Le placement sous surveillance électronique n’est pas applicable aux personnes condamnées pour détournement de deniers publics que s’il y a remboursement ou restitution de l’intégralité de la valeur détournée ou soustraite, ni à celles condamnées pour délits douaniers qu’après paiement de la valeur de l’objet de la fraude et, s’il y a lieu, de la totalité des droits et taxes dus », clarifie le projet de loi.

D’après toujours le texte, « la juridiction de jugement peut également prescrire le placement sous surveillance électronique en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement partielle assortie du sursis ou du sursis avec mise à l’épreuve lorsque la partie ferme de la peine est inférieure ou égale à 3 ans ». Mais la décision de placement sous surveillance électronique ne peut être prise qu’avec l’accord du condamné, et s’il s’agit d’un mineur, qu’avec l’accord de ses parents ou celui de la personne qui assure sa garde. Et lorsque le lieu désigné n’est pas le domicile du condamné, la décision de placement sous surveillance électronique ne peut être prise qu’avec l’accord du maître des lieux, sauf s’il s’agit d’un lieu public. Autre chose, le placement sous surveillance électronique emporte pour le condamné interdiction, en dehors des périodes autorisées, de s’absenter de son domicile ou du lieu fixé par la décision y tenant lieu. La personne placée sous surveillance électronique a aussi l’obligation de répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou de toute autorité publique désignée dans la décision ou par le juge de l’application des peines. Sinon, prévient le législateur, sera puni de la peine prévue à l’article précédent (3) et selon les cas spécifiés, l’inculpé, le prévenu, l’accusé ou le condamné qui se soustrait ou tente de se soustraire à la surveillance électronique, notamment en élevant ou en altérant le procédé électronique de surveillance.

Henri Eli Ciss

(Source : Le Quotidien, 30 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2269/2593 Régulation des télécoms
  • 185/2593 Télécentres/Cybercentres
  • 1803/2593 Economie numérique
  • 869/2593 Politique nationale
  • 2593/2593 Fintech
  • 299/2593 Noms de domaine
  • 882/2593 Produits et services
  • 822/2593 Faits divers/Contentieux
  • 418/2593 Nouveau site web
  • 2470/2593 Infrastructures
  • 906/2593 TIC pour l’éducation
  • 105/2593 Recherche
  • 131/2593 Projet
  • 1618/2593 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 940/2593 Sonatel/Orange
  • 835/2593 Licences de télécommunications
  • 148/2593 Sudatel/Expresso
  • 504/2593 Régulation des médias
  • 653/2593 Applications
  • 545/2593 Mouvements sociaux
  • 842/2593 Données personnelles
  • 96/2593 Big Data/Données ouvertes
  • 308/2593 Mouvement consumériste
  • 181/2593 Médias
  • 344/2593 Appels internationaux entrants
  • 940/2593 Formation
  • 61/2593 Logiciel libre
  • 985/2593 Politiques africaines
  • 603/2593 Fiscalité
  • 90/2593 Art et culture
  • 298/2593 Genre
  • 891/2593 Point de vue
  • 544/2593 Commerce électronique
  • 799/2593 Manifestation
  • 168/2593 Presse en ligne
  • 70/2593 Piratage
  • 104/2593 Téléservices
  • 531/2593 Biométrie/Identité numérique
  • 160/2593 Environnement/Santé
  • 170/2593 Législation/Réglementation
  • 183/2593 Gouvernance
  • 944/2593 Portrait/Entretien
  • 78/2593 Radio
  • 401/2593 TIC pour la santé
  • 144/2593 Propriété intellectuelle
  • 37/2593 Langues/Localisation
  • 569/2593 Médias/Réseaux sociaux
  • 1067/2593 Téléphonie
  • 101/2593 Désengagement de l’Etat
  • 508/2593 Internet
  • 59/2593 Collectivités locales
  • 221/2593 Dédouanement électronique
  • 546/2593 Usages et comportements
  • 546/2593 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 297/2593 Audiovisuel
  • 1578/2593 Transformation digitale
  • 210/2593 Affaire Global Voice
  • 82/2593 Géomatique/Géolocalisation
  • 177/2593 Service universel
  • 343/2593 Sentel/Tigo
  • 88/2593 Vie politique
  • 784/2593 Distinction/Nomination
  • 17/2593 Handicapés
  • 362/2593 Enseignement à distance
  • 370/2593 Contenus numériques
  • 309/2593 Gestion de l’ARTP
  • 94/2593 Radios communautaires
  • 941/2593 Qualité de service
  • 230/2593 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2593 SMSI
  • 263/2593 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1358/2593 Innovation/Entreprenariat
  • 683/2593 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2593 Internet des objets
  • 91/2593 Free Sénégal
  • 235/2593 Intelligence artificielle
  • 135/2593 Editorial
  • 11/2593 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous