Pour l’ingénieur gestionnaire des télécommunications Modibo Diarra, si aujourd’hui le groupe de tarification pour l’Afrique (SG3-RG/AFR) réunit une majorité de régulateurs, à côté des opérateurs, c’est pour suivre l’évolution du marché, la maîtrise des coûts des télécommunications étant devenue une nécessité. Surtout en Afrique où le portable est devenu l’outil de travail du plus petit artisan. Comme lors de toutes les réunions régulières du SGR3, il s’agira de statuer sur toutes les nouveautés. En tenant compte de l’irruption des Tics, l’objectif visé est « de faire en sorte que les opérateurs puissent proposer des tarifs attractifs afin d’améliorer le niveau de vie des populations. D’autant, estime, Modibo Diarra, que les télécommunications sont devenues incontournables, et que des tarifs excessifs impacteront négativement sur les petites affaires. Selon M. Traoré, « il y a des recommandations, à cet égard, de l’Uit que le groupe cherche à faire appliquer dans les pays concernés. Mieux, en matière de tarification, des niveaux indicatifs à ne pas dépasser ont été fixés par la SFI. Leur application par les régulateurs et les opérateurs au niveau de la région permettrait de rabaisser les tarifs. Il cite l’exemple du vieux problème de la taxe d’interconnexion entre les terminaisons fixes et mobiles. « Nous essayons de rapprocher les écarts », dit-il. Cependant, compte tenu de l’évolution libre du marché, il y a des pratiques anti-concurrentielles. D’autant qu’on utilise presque partout la téléphonie sur IP avec ses coûts très bas. Le co-président du SGR3 estime que « c’est un mal qu’il faut combattre », mais que cela prendra du temps. A noter que la documentation indique que l’Union internationale des télécommunications (Uit) est « la plus ancienne organisation internationale technique de coordination. Créée sous le nom d’Union internationale du télégraphe en 1865, elle a adopté son nom actuel en 1932 et est rattachée directement aux Nations Unies depuis 1947. Ayant son siège à Genève, et reposant sur le principe de la coopération internationale entre les gouvernements et le secteur privé, l’UIT compte 191 Etats membres, 555 membres des secteurs et 141 membres associés.
F. Sambe
(Source : Le Soleil, 17 mars 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000