Selon une étude exploitée par la Sonatel, dans le classement des pays africains où la 4G est la plus disponible, le Sénégal est classé premier devant le Maroc et l’Afrique du Sud.
D’après les chiffres fournis par le groupe Sonatel, 66 % de la population au Sénégal sont déjà en réseau 4G. Mieux, selon une étude benchmarking du cabinet OpenSignal reprise par la Sonatel, « le Sénégal est le premier pays africain en disponibilité 4G devant le Maroc et l’Afrique du Sud ». « Et enfin, la fibre est devenue une réalité pour près 20.000 foyers et entreprises au Sénégal », ajoute la même source.
Le groupe Sonatel a rendu publiques ces informations lors du lancement de l’Acte 4 de la démocratisation de l’Internet au Sénégal. Le document précise qu’entre 2016 et 2019, les différents actes posés sur l’Internet mobile ont permis de diviser le prix du volume de gigabit par 3. Ce qui, pour la Sonatel, a permis de placer le Sénégal dans le Top 5 des pays où l’Internet mobile est le moins cher en Afrique.
« Depuis 2017, Sonatel a renforcé sa posture citoyenne avec un engagement de contribution à la révolution numérique du Sénégal aux côtés de l’Etat. Nous avons procédé à une série de baisses sur les tarifs de l’Internet fixe et mobile et en deux ans, les prix de l’Internet mobile ont baissé de plus 50 %. Aujourd’hui, l’Acte 4 va concrétiser une nouvelle baisse du coût de l’Internet fixe », souligne Sékou Dramé, directeur général de la Sonatel qui s’exprimait à cette occasion.
La Sonatel, qui s’est engagée à accompagner l’Etat du Sénégal dans la Stratégie « Sénégal numérique 2025 » pour faciliter l’accès du plus grand nombre à un Internet abordable et de qualité, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. C’est tout le sens de l’Acte 4 lancé le mardi 30 juillet 2019.
« Avec ce programme, Sonatel accélère encore la démocratisation de l’Internet fixe à la maison et s’engage à fournir une expérience client incomparable en même temps. L’objectif de cet Acte 4 est d’accélérer davantage l’entrée de l’Internet fixe dans chaque famille, quels que soient la technologie disponible dans sa zone d’habitation et son niveau de revenu », détaille ledit document.
Oumar Fédior
(Source : Le Soleil, 2 août 2019)