OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Avril 2019 > Absence de données scientifiques pour les start-up : Un frein à (…)

Absence de données scientifiques pour les start-up : Un frein à l’intelligence artificielle

jeudi 18 avril 2019

Innovation/Entreprenariat

L’absence de données scientifiques à même de permettre aux start-up sénégalaises d’innover fait partie des freins de l’essor de l’intelligence artificielle (IA) au Sénégal.

C’est du moins l’avis du Docteur Mamadou Moustapha Diouf, Directeur général de Baamtu, qui estime pour autant que le Sénégal n’a pas encore raté le coche, dès lors qu’il y a des jeunes sénégalais tournés vers cette IA.

Il s’exprimait hier, mercredi 17 avril, lors d’un panel en marge du Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), organisé par l’OPTIC.

L’intelligence artificielle est la capacité qu’on donne à une machine d’imiter le raisonnement humain. Même si elle date des années 50, il n’en demeure pas moins qu’elle connait une explosion fulgurante ces dernières années.

Un prétexte pour l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), en marge du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) organisé les 16 et 17 avril à Dakar, pour se pencher sur la question de l’intelligence artificielle (IA).

Invité hier, mercredi 17 avril, à débattre autour du thème : « l’intelligence artificielle : est-ce le bon moment pour l’Afrique, le Sénégal ? », le Docteur Mamadou Moustapha Diouf, Directeur général de Baamtu, une start-up sénégalaise qui fournit des logiciels, déclare sans fioriture, que le Sénégal et, au-delà, l’Afrique sont déjà dans l’intelligence artificielle.

A son avis, « on est en train de vivre une quatrième révolution industrielle qui est celle de l’intelligence artificielle et on n’a pas le choix que d’être au rendez-vous ». Mieux, il soutient qu’on assiste à une explosion de l’intelligence artificielle qu’on retrouve partout et dans le domaine tous les domaines.

Quid du Sénégal ou de l’Afrique ? Sur ce point, M. Diouf reste formel que « le Sénégal n’a pas du tout raté le coche ». Comme éclairage, il renseigne que « nous en sommes qu’au début. Tout le monde débute.

Que ce soit les européens, les américains, tout le monde débute ». Ce qui veut dire que, pour le moment, le Sénégal est au même pied que les autres pays.

Le bémol dans tout cela, précise-t-il, « il est vrai que les chances qu’ont les entreprises occidentales en terme d’investissements, d’espaces de stockage, de ressources de calcul ne sont pas les mêmes qu’en Afrique ».

Ce qui ne semble pour autant freiner le continent, à son avis, dès lors « qu’aujourd’hui, il y a des jeunes sénégalais et africains qui sont tournés vers cette intelligence artificielle et qui vont devenir des experts dans le domaine ».

Toutefois, Docteur Mamadou Moustapha Diouf n’a pas manqué de faire noter un frein à l’essor de l’intelligence artificielle dans le pays. Pour lui, « aujourd’hui, l’un des freins de l’intelligence artificielle c’est le manque de données ».

Il trouve que ce problème de manque de données scientifiques utilisables par les start-up pour créer de l’innovation n’est pas unique au Sénégal, mais touche plutôt toute l’Afrique.

A titre d’exemple, le Directeur général de Baamtu cite le projet d’un logiciel de traducteur vocal du wolof vers le français, lancé par leur structure. Le problème rencontré, à son avis, c’est qu’il n’existe pas de données vocales numériques en wolof.

Se pose alors la question de la production, qui coûte très cher, selon lui. Tandis que, si c’est une entreprise française qui a besoin des données en français, il suffit simplement d’aller sur le net pour le trouver.

La solution serait : « que les africains s’y mettent de par la formation, mais également les textes de lois qui vont permettre de régir tout cela ».

Jean Michel Diatta

(Source : Sud Quotidien, 18 avril 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4286/5004 Régulation des télécoms
  • 352/5004 Télécentres/Cybercentres
  • 3328/5004 Economie numérique
  • 1888/5004 Politique nationale
  • 5004/5004 Fintech
  • 516/5004 Noms de domaine
  • 1778/5004 Produits et services
  • 1517/5004 Faits divers/Contentieux
  • 745/5004 Nouveau site web
  • 4722/5004 Infrastructures
  • 1699/5004 TIC pour l’éducation
  • 215/5004 Recherche
  • 243/5004 Projet
  • 3358/5004 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1812/5004 Sonatel/Orange
  • 1589/5004 Licences de télécommunications
  • 277/5004 Sudatel/Expresso
  • 934/5004 Régulation des médias
  • 1273/5004 Applications
  • 1025/5004 Mouvements sociaux
  • 1589/5004 Données personnelles
  • 129/5004 Big Data/Données ouvertes
  • 595/5004 Mouvement consumériste
  • 364/5004 Médias
  • 661/5004 Appels internationaux entrants
  • 1643/5004 Formation
  • 90/5004 Logiciel libre
  • 2011/5004 Politiques africaines
  • 923/5004 Fiscalité
  • 168/5004 Art et culture
  • 573/5004 Genre
  • 1562/5004 Point de vue
  • 1019/5004 Commerce électronique
  • 1550/5004 Manifestation
  • 326/5004 Presse en ligne
  • 125/5004 Piratage
  • 204/5004 Téléservices
  • 913/5004 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5004 Environnement/Santé
  • 332/5004 Législation/Réglementation
  • 338/5004 Gouvernance
  • 1750/5004 Portrait/Entretien
  • 145/5004 Radio
  • 773/5004 TIC pour la santé
  • 267/5004 Propriété intellectuelle
  • 59/5004 Langues/Localisation
  • 1040/5004 Médias/Réseaux sociaux
  • 1964/5004 Téléphonie
  • 193/5004 Désengagement de l’Etat
  • 1057/5004 Internet
  • 115/5004 Collectivités locales
  • 460/5004 Dédouanement électronique
  • 1072/5004 Usages et comportements
  • 1045/5004 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/5004 Audiovisuel
  • 3078/5004 Transformation digitale
  • 391/5004 Affaire Global Voice
  • 157/5004 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5004 Service universel
  • 678/5004 Sentel/Tigo
  • 179/5004 Vie politique
  • 1509/5004 Distinction/Nomination
  • 35/5004 Handicapés
  • 760/5004 Enseignement à distance
  • 848/5004 Contenus numériques
  • 608/5004 Gestion de l’ARTP
  • 194/5004 Radios communautaires
  • 1706/5004 Qualité de service
  • 440/5004 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5004 SMSI
  • 490/5004 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2757/5004 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/5004 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 56/5004 Internet des objets
  • 172/5004 Free Sénégal
  • 543/5004 Intelligence artificielle
  • 194/5004 Editorial
  • 24/5004 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous