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Absence de données scientifiques pour les start-up : Un frein à l’intelligence artificielle

jeudi 18 avril 2019

Innovation/Entreprenariat

L’absence de données scientifiques à même de permettre aux start-up sénégalaises d’innover fait partie des freins de l’essor de l’intelligence artificielle (IA) au Sénégal.

C’est du moins l’avis du Docteur Mamadou Moustapha Diouf, Directeur général de Baamtu, qui estime pour autant que le Sénégal n’a pas encore raté le coche, dès lors qu’il y a des jeunes sénégalais tournés vers cette IA.

Il s’exprimait hier, mercredi 17 avril, lors d’un panel en marge du Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), organisé par l’OPTIC.

L’intelligence artificielle est la capacité qu’on donne à une machine d’imiter le raisonnement humain. Même si elle date des années 50, il n’en demeure pas moins qu’elle connait une explosion fulgurante ces dernières années.

Un prétexte pour l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), en marge du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) organisé les 16 et 17 avril à Dakar, pour se pencher sur la question de l’intelligence artificielle (IA).

Invité hier, mercredi 17 avril, à débattre autour du thème : « l’intelligence artificielle : est-ce le bon moment pour l’Afrique, le Sénégal ? », le Docteur Mamadou Moustapha Diouf, Directeur général de Baamtu, une start-up sénégalaise qui fournit des logiciels, déclare sans fioriture, que le Sénégal et, au-delà, l’Afrique sont déjà dans l’intelligence artificielle.

A son avis, « on est en train de vivre une quatrième révolution industrielle qui est celle de l’intelligence artificielle et on n’a pas le choix que d’être au rendez-vous ». Mieux, il soutient qu’on assiste à une explosion de l’intelligence artificielle qu’on retrouve partout et dans le domaine tous les domaines.

Quid du Sénégal ou de l’Afrique ? Sur ce point, M. Diouf reste formel que « le Sénégal n’a pas du tout raté le coche ». Comme éclairage, il renseigne que « nous en sommes qu’au début. Tout le monde débute.

Que ce soit les européens, les américains, tout le monde débute ». Ce qui veut dire que, pour le moment, le Sénégal est au même pied que les autres pays.

Le bémol dans tout cela, précise-t-il, « il est vrai que les chances qu’ont les entreprises occidentales en terme d’investissements, d’espaces de stockage, de ressources de calcul ne sont pas les mêmes qu’en Afrique ».

Ce qui ne semble pour autant freiner le continent, à son avis, dès lors « qu’aujourd’hui, il y a des jeunes sénégalais et africains qui sont tournés vers cette intelligence artificielle et qui vont devenir des experts dans le domaine ».

Toutefois, Docteur Mamadou Moustapha Diouf n’a pas manqué de faire noter un frein à l’essor de l’intelligence artificielle dans le pays. Pour lui, « aujourd’hui, l’un des freins de l’intelligence artificielle c’est le manque de données ».

Il trouve que ce problème de manque de données scientifiques utilisables par les start-up pour créer de l’innovation n’est pas unique au Sénégal, mais touche plutôt toute l’Afrique.

A titre d’exemple, le Directeur général de Baamtu cite le projet d’un logiciel de traducteur vocal du wolof vers le français, lancé par leur structure. Le problème rencontré, à son avis, c’est qu’il n’existe pas de données vocales numériques en wolof.

Se pose alors la question de la production, qui coûte très cher, selon lui. Tandis que, si c’est une entreprise française qui a besoin des données en français, il suffit simplement d’aller sur le net pour le trouver.

La solution serait : « que les africains s’y mettent de par la formation, mais également les textes de lois qui vont permettre de régir tout cela ».

Jean Michel Diatta

(Source : Sud Quotidien, 18 avril 2019)

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