Abdoulaye Diop : « les nouvelles technologies peuvent garantir la transparence dans la gestion des affaires publiques »
lundi 30 octobre 2006
L’introduction des nouvelles technologies de l’information dans la gestion des affaires publiques peut garantir la transparence et produire de changements économiques et sociaux, a déclaré, lundi à Dakar, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop.
« Les gouvernement ont reconnu, eux aussi, que la qualité des nouvelles technologies de l’information et de la communication engendre non seulement une efficacité et une transparence remarquable dans la gestion des affaires publiques, mais induit des changements économiques et sociaux profonds », a notamment dit M. Diop, à l’ouverture de l’atelier de formation sur la vérification des systèmes d’information des cours des comptes.
Organisé par le Comité de renforcement institutionnel du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (CREFIAF), l’atelier qui se poursuivra jusqu’au 1-er décembre est une activité de formation qui vise à former une équipe dans le domaine de la vérification des systèmes d’information.
’« Le Sénégal, en ce qui le concerne, s’est beaucoup investi dans le domaine des technologies de l’information », a indiqué Abdoulaye Diop soulignant que son département dispose d’une bonne expérience dans l’utilisation de logiciels dans la gestion des finances publiques.
Il a notamment cité les logiciels Gaïndé mis au service de la Douane, Aster pour le trésor publique, AIDA pour la gestion de la dette publique et SIGPIF mis en œuvre dans le cadre de la gestion du budget.
L’organisation d’un atelier de formation sur la vérification des systèmes d’information des cours des comptes témoigne de la volonté du CERIAF de « jouer la carte de la transparence, de la rigueur et de l’efficacité », selon Abdou Bam Guèye, président de la Cour des comptes du Sénégal.
« Les institutions supérieures de contrôle des finances publiques ne peuvent avoir qu’un intérêt certain pour une bonne maîtrise des techniques de vérification des systèmes d’information », a poursuivi M Guèye.
Le président de l’assemblée générale du CERIAF, le Gabonais Gilbert Ngoulaki, a salué la tenue de l’atelier qui participe, selon lui, ’« du renforcement des organismes de contrôles pour garantir la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques ».
(Source : APS, 30 octobre 2006)