OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Août > Abdou Latif Coulibaly sur les menace de la presse écrite : « Ne croyons pas (…)

Abdou Latif Coulibaly sur les menace de la presse écrite : « Ne croyons pas que le journal en ligne puisse un jour arriver à supprimer le journal papier. »

samedi 20 août 2011

Médias

Le journal en ligne ne pourra pas arriver un jour à supprimer le journal papier. Telle est la conviction du journaliste d’investigation, Abdou Latif Coulibaly qui faisait cette déclaration au cours d’une interview accordée au journal ‘’Le Pays au quotidien’’. Il en veut pour preuve que les sites d’information qu’on désigne comme une menace pour la presse écrite, ne sont pas des journaux au sens classique du terme, car se contentant de reprendre ce que les journaux ont déjà publié.

A en croire, Abdou Latif Coulibaly, le journal papier a un bel avenir devant lui. « Ne croyons pas que le journal en ligne puisse un jour arriver à supprimer le journal papier. Quelques lecteurs vont partir, mais la presse écrite va toujours demeurer. Evidemment, la prolifération de ces journaux ne peut pas continuer. Les journaux vont naître, mais ils vont également mourir de leur belle mort pour la plupart d’entre eux. Le patron de l’hebdomadaire « La Gazette » ne manque d’ailleurs pas de préciser que si ces journaux vont mourir, c’est bien parce que certains « naissent à la faveur d’évènements particuliers ou à la faveur du positionnement d’un homme d’affaires, parfois d’une autorité politique. Ils disparaissent alors dès que les moyens ou les intérêts du bailleur déclinent. »

Pour le journaliste d’investigation, il y a plusieurs facteurs qui menacent également la presse écrite. Selon lui, il n’y a pas que la presse en ligne. « Il y a également dans notre pays le fait qu’il n’existe pas de modèle économique précis. ». Latif explique la prolifération de sites d’informations par le fait que c’est le développement technologique qui le permet. Ensuite, « il y a les coûts assez élevés de la presse écrite qui font qu’aujourd’hui, les gens pensent qu’on doit trouver un moyen de développement à travers internet. »

Il pense toutefois que les sites en ligne ne sont pas parfois mieux lotis que la presse écrite. Parlant toujours des sites d’information, il fait remarquer : « Ils ont énormément de difficultés et d’ailleurs, pour la plupart, ce ne sont pas de véritables journaux. Il y en a qui se contentent de reprendre ce que les journaux ont déjà publié. Donc, ce ne sont vraiment pas des journaux en ligne au sens classique du terme. »

Le journaliste d’investigation souligne également que ceux qui achètent les journaux à 100 francs, n’ont pas forcément l’habitude de lire les nouvelles sur internet. Seulement, les propriétaires de journaux, surtout ceux à 100 francs, doivent avoir des raisons de s’inquiéter. A son avis, « ce qui gène les journaux sénégalais, en particulier la presse écrite, c’est moins les journaux en ligne que le fait que les journaux reproduisent eux-mêmes leurs propres informations sur les sites. En d’autres termes, ils font la version électronique de leur version papier. Ce qui fait que les gens n’ont plus besoin d’acheter le papier, mais lisent sur le site. C’est cela qui est la première menace pour la presse écrite. »

Revenant sur la presse en ligne, Latif indique qu’au Sénégal, le taux de pénétration de l’internet est de 10 à 15%. Ce qui, à ses yeux, signifie que « 15% des Sénégalais seulement ont l’habitude d’aller prendre des informations sur internet. » Ce qui n’est pas beaucoup, selon lui, car même, « si on était à 20% de taux de pénétration, ce serait encore très limite. La ville de Dakar détient 90% de ces internautes. »

Abdou Latif Coulibaly ne veut pas seulement de la presse en ligne. Il y a aussi les réseaux sociaux qui sont de véritables pourvoyeurs d’informations. Il donne l’exemple de Twitter. « Si vous le regardez, vous êtes informé, à la minute près, sur tout ce qui se passe dans le monde. Si vous êtes un habitué de ces réseaux, vous n’avez même plus besoin de lire la presse le matin. Il y a plusieurs facteurs qui menacent la presse. Il n’y a pas que les sites d’information », martèle à nouveau le patron de la Gazette.

(Source : Nettali, 20 août 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2420/2707 Régulation des télécoms
  • 225/2707 Télécentres/Cybercentres
  • 1894/2707 Economie numérique
  • 980/2707 Politique nationale
  • 2707/2707 Fintech
  • 330/2707 Noms de domaine
  • 949/2707 Produits et services
  • 807/2707 Faits divers/Contentieux
  • 457/2707 Nouveau site web
  • 2682/2707 Infrastructures
  • 948/2707 TIC pour l’éducation
  • 105/2707 Recherche
  • 173/2707 Projet
  • 1723/2707 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 956/2707 Sonatel/Orange
  • 898/2707 Licences de télécommunications
  • 166/2707 Sudatel/Expresso
  • 521/2707 Régulation des médias
  • 713/2707 Applications
  • 635/2707 Mouvements sociaux
  • 885/2707 Données personnelles
  • 71/2707 Big Data/Données ouvertes
  • 318/2707 Mouvement consumériste
  • 209/2707 Médias
  • 400/2707 Appels internationaux entrants
  • 958/2707 Formation
  • 54/2707 Logiciel libre
  • 1016/2707 Politiques africaines
  • 738/2707 Fiscalité
  • 100/2707 Art et culture
  • 358/2707 Genre
  • 1026/2707 Point de vue
  • 560/2707 Commerce électronique
  • 812/2707 Manifestation
  • 204/2707 Presse en ligne
  • 95/2707 Piratage
  • 141/2707 Téléservices
  • 538/2707 Biométrie/Identité numérique
  • 190/2707 Environnement/Santé
  • 204/2707 Législation/Réglementation
  • 221/2707 Gouvernance
  • 959/2707 Portrait/Entretien
  • 99/2707 Radio
  • 434/2707 TIC pour la santé
  • 169/2707 Propriété intellectuelle
  • 32/2707 Langues/Localisation
  • 588/2707 Médias/Réseaux sociaux
  • 1168/2707 Téléphonie
  • 127/2707 Désengagement de l’Etat
  • 542/2707 Internet
  • 72/2707 Collectivités locales
  • 268/2707 Dédouanement électronique
  • 619/2707 Usages et comportements
  • 579/2707 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 329/2707 Audiovisuel
  • 1687/2707 Transformation digitale
  • 247/2707 Affaire Global Voice
  • 89/2707 Géomatique/Géolocalisation
  • 249/2707 Service universel
  • 398/2707 Sentel/Tigo
  • 96/2707 Vie politique
  • 861/2707 Distinction/Nomination
  • 20/2707 Handicapés
  • 415/2707 Enseignement à distance
  • 405/2707 Contenus numériques
  • 338/2707 Gestion de l’ARTP
  • 119/2707 Radios communautaires
  • 1037/2707 Qualité de service
  • 234/2707 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2707 SMSI
  • 263/2707 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1465/2707 Innovation/Entreprenariat
  • 745/2707 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 32/2707 Internet des objets
  • 120/2707 Free Sénégal
  • 273/2707 Intelligence artificielle
  • 115/2707 Editorial
  • 13/2707 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous