ARTP : Ndongo Diaw appelle les régulateurs à la ‘’fermeté’’
vendredi 9 décembre 2011
Les régulateurs du secteur des télécommunications et des postes doivent être fermes par rapport aux opérateurs et éviter ‘’la compromission’’ pour réussir leur mission, a conseillé jeudi le Directeur général de l’Agence de régulation des postes et télécommunications (ARTP).
‘’Il faut être ferme pour réussir la mission qui nous est dévolue, éviter la compromission parce que dans le secteur des télécommunications, il y a un jeu d’intérêt économique, stratégique et financier’’, a dit Ndongo Diaw lors de la clôture de la Journée d’information de l’ARTP organisée dans le cadre de la 20éme FIDAK.
Face aux agents de l’ARTP qui ont pris part à la rencontre, il a soutenu que ‘’les esprits des régulateurs, loin d’être chloroformisés, doivent être bouillants pour pouvoir faire face aux nouveaux défis, aux défis permanents du secteur de régulation’’. Selon lui, l’autorité de régulation doit exercer la ‘’plénitude de son pouvoir dans ce secteur’’.
Pour Ndongo Diaw, ‘’les cadres de l’ARTP ont démontré leurs compétences mais aussi leur volonté d’en découdre avec certaines entités lorsque les intérêts de l’Etat et du peuple sont menacés’’.
‘’Tant que nous exercerons avec fermeté dans le respect du droit, nous réussirons notre mission puisque la régulation est avant tout une régulation économique pour favoriser une concurrence saine et net dans un secteur’’, a-t-il dit, ajoutant que l’ARTP se fera encadrer par des juristes, par le Droit en général, pour ‘’réussir ses missions dans le respect des lois et règlements’’.
Par ailleurs, les régulateurs devraient faire montre d’une ‘’dynamique permanente d’imagination et d’innovation en pensant toujours à l’avènement de la société de l’information basée sur la connaissance pour faire émerger le Sénégal par le biais du développement économique et social grâce à l’axe du numérique’’, selon le Dg de l’ARTP.
C’est la dynamique dans laquelle s’est engagée l’autorité de régulation, a dit Ndongo Diaw.
‘’Domestiquer le numérique mais surtout en insistant sur la dynamique du service universel pour qu’il n y ait pas d’exclusion surtout en milieu rural’’, a t-il dit.
A ce propos, il a rappelé que le projet pilote de Matam des 165 villages en cours doit être surveillé de prés par le biais du consortium du service universel.
L’ARTP a ainsi engagé des discussions avec les promoteurs. Elle a aussi arrêté des délais pour pouvoir faire l’évaluation par rapport au développement du service universel qui doit réduire le gap du numérique.
(Source : APS, 8 décembre 2011)