A Lomé, le FMI appuie une rencontre sous-régionale sur la digitalisation fiscale
mercredi 20 mars 2024
Des délégués d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest sont à Lomé à une rencontre de réflexion économique régionale, à l’initiative du Centre Régional d’Assistance Technique du FMI (AFRITAC). Au cœur des travaux, les défis de la digitalisation fiscale pour les pays de la sous-région.
Cette semaine, la capitale togolaise accueille un séminaire régional de sept jours, orchestré par le Centre Régional d’Assistance Technique du FMI (AFRITAC), focalisé sur la digitalisation fiscale. Objectif : renforcer les capacités macroéconomiques et financières en Afrique de l’Ouest, en mettant en avant la digitalisation.
Les discussions rassemblent à cet effet des représentants des huit pays de l’UEMOA, ainsi que ceux de la Guinée et de la Mauritanie, accompagnés d’experts du Département des finances publiques (FAD) du FMI et de l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC) autour du thème : « les leviers de la digitalisation face à l’objectif de maîtrise de la population en Afrique de l’Ouest ». Concrètement, il s’agit d’assister les pays participants à améliorer la maîtrise de leur assiette fiscale en tirant profit efficacement de la digitalisation, renseigne Togo First.
A l’ouverture de la rencontre, Akou Mawussé Afidenyigba, directrice de cabinet du ministre togolais de l’Économie et des Finances, a mis en lumière les efforts et les initiatives déployés par le Togo. Elle a notamment souligné l’engagement du pays dans une stratégie nationale de digitalisation, alignée sur sa feuille de route gouvernementale. Baptisée « Stratégie Togo Digital 2025 », elle inclut des programmes tels que Novissi, ayant fourni un soutien financier aux personnes vulnérables pendant la pandémie de Covid-19, ainsi que le projet « e-ID TOGO », visant à attribuer un numéro d’identification unique biométrique à chaque citoyen.
L’AFRITAC de l’Ouest (AFW), établi à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2003, est né d’une initiative du FMI en réponse à une demande de dirigeants africains pour davantage d’assistance technique. Il travaille au renforcement des capacités dans cinq institutions régionales et dix pays membres, à savoir le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.
Ayi Renaud Dossavi
(Source : Agence Ecofin, 20 mars 2024)