OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Novembre > A.Akplogan, CEO d’AFRINIC : « L’Afrique isolée d’ici trois ans sans l’IPv6 »

A.Akplogan, CEO d’AFRINIC : « L’Afrique isolée d’ici trois ans sans l’IPv6 »

mardi 25 novembre 2008

Noms de domaine

Adiel Akplogan, CEO d’AfriNIC a ouvert la conférence AfriNIC-9 et lancé le premier laboratoire virtuel Internet Protocol Version 6 (IPv6), à l’Hôtel Le Méridien, à Pointe aux Piments. Le directeur de l’African Network Information Centre (AfriNIC) a répondu aux questions de lexpress.mu concernant l’IPv6.

Pourquoi avoir choisi Maurice pour le déploiement du premier laboratoire virtuel IPv6 ?

D’une part, parce que le siège d’AfriNIC, qui s’occupe de toute la partie administrative de la compagnie, se trouve à Maurice. L’infrastructure technique, elle, est installée en Afrique du Sud. D’autre part, parce que Maurice, dans sa politique globale, veut se positionner comme un élément vecteur pour le développement ICT (Information and Communication Technology) dans la région.

Qu’apportera ce laboratoire à la zone Afrique ?

Ce laboratoire permettra aux pays d’Afrique de penser au futur de l’Internet dans des conditions sereines. Aujourd’hui, on ne peut pas parler du développement de l’internet sans parler de l’IPv6. Le nombre de nouveaux connectés croîtra dans les années à venir dans les pays émergents. L’IPv6 soutiendra cette nouvelle croissance sans souffrir de pénurie.

En quoi la présence de ce laboratoire à Maurice sera-t-elle bénéfique pour le pays ?

A Maurice, AfriNIC profitera de ce laboratoire afin de sensibiliser les institutions dispensatrices de formations en technologie afin qu’elles s’intéressent à l’IPv6 et qu’elles l’intègrent dans leurs programmes. Nous organiserons également un programme de stage pour le secteur académique en général. Nous prendrons des stagiaires au sein d’AfriNIC pour qu’ils se fassent la main sur l’IPv6 et les équipements associés. Il faut savoir que nous avons déjà parcouru 30 pays d’Afrique durant les trois dernières années pour y mener des séances gratuites de formation.

Dans combien de temps, le réseau IPv6 sera-t-il concrètement adopté dans la région africaine ?

A AfriNIC, nous nous battons pour que les gouvernements et les opérateurs comprennent l’importance de passer prochainement à l’IPv6. D’ici trois ans, l’IPv4 ne sera plus utilisé par les pays développés. Si l’Afrique est encore à l’ère de l’IPv4, à court terme, nous ne pourrons pas connecter de nouvelles personnes. A long terme, les réseaux qui n’auront pas migré vers l’IPv6 se retrouveront dans une situation d’isolement. Mais dans les pays à ressources faibles, les gouvernements attendent la dernière minute pour agir ou plutôt réagir. A AfriNIC, nous tentons de leur expliquer qu’attendre d’adopter l’IPv6 dans trois ans leur coûtera plus cher. Nous appelons les gouvernements à se positionner en tant que leader, pour pousser les opérateurs à présenter des plans d’action vers l’IPv6 et former leurs techniciens. Ainsi, ils migreront vers cette technologie graduellement pour que le déploiement ne soit pas si coûteux à terme. Nous avons déjà parcouru 30 pays d’Afrique durant les trois dernières années pour sensibiliser et former les acteurs de l’ICT.

Que représente l’Afrique en termes de connectés ou d’adresses IP ?

Le nombre d’adresses IP s’élevait à 10 millions dans la région africaine en 2005. Actuellement, on en compte le double, ce qui équivaut à 20 millions de connectés. L’Afrique et l’océan Indien représentent de nos jours 2% du nombre d’adresses IP utilisées mondialement. Nous sommes donc très loin derrière les pays développés. Néanmoins, l’Afrique représente une opportunité en termes de développement parce qu’il y a encore de nombreuses personnes à connecter. L’internet reste un média fondamental de communication pour le futur.

Pouvez-vous me donner une idée du taux d’équipement, en termes d’ordinateur-internet, dans les pays d’Afrique ?

5 % de pénétration internet pour les pays d’Afrique en général. Maurice, par exemple, se positionne très bien avec une pénétration internet globale de 10 à 14 %.

Béatrice Hope

(Source : L’Express,
30 novembre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4623/5339 Régulation des télécoms
  • 348/5339 Télécentres/Cybercentres
  • 3784/5339 Economie numérique
  • 1849/5339 Politique nationale
  • 5339/5339 Fintech
  • 516/5339 Noms de domaine
  • 1824/5339 Produits et services
  • 1446/5339 Faits divers/Contentieux
  • 732/5339 Nouveau site web
  • 4699/5339 Infrastructures
  • 1717/5339 TIC pour l’éducation
  • 186/5339 Recherche
  • 247/5339 Projet
  • 3473/5339 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1763/5339 Sonatel/Orange
  • 1597/5339 Licences de télécommunications
  • 275/5339 Sudatel/Expresso
  • 1132/5339 Régulation des médias
  • 1363/5339 Applications
  • 1243/5339 Mouvements sociaux
  • 1640/5339 Données personnelles
  • 127/5339 Big Data/Données ouvertes
  • 594/5339 Mouvement consumériste
  • 360/5339 Médias
  • 642/5339 Appels internationaux entrants
  • 1673/5339 Formation
  • 92/5339 Logiciel libre
  • 2152/5339 Politiques africaines
  • 1137/5339 Fiscalité
  • 170/5339 Art et culture
  • 576/5339 Genre
  • 1714/5339 Point de vue
  • 1016/5339 Commerce électronique
  • 1458/5339 Manifestation
  • 317/5339 Presse en ligne
  • 126/5339 Piratage
  • 205/5339 Téléservices
  • 876/5339 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5339 Environnement/Santé
  • 408/5339 Législation/Réglementation
  • 454/5339 Gouvernance
  • 1859/5339 Portrait/Entretien
  • 144/5339 Radio
  • 777/5339 TIC pour la santé
  • 329/5339 Propriété intellectuelle
  • 59/5339 Langues/Localisation
  • 1100/5339 Médias/Réseaux sociaux
  • 1961/5339 Téléphonie
  • 190/5339 Désengagement de l’Etat
  • 1005/5339 Internet
  • 115/5339 Collectivités locales
  • 397/5339 Dédouanement électronique
  • 1104/5339 Usages et comportements
  • 1028/5339 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/5339 Audiovisuel
  • 3505/5339 Transformation digitale
  • 388/5339 Affaire Global Voice
  • 160/5339 Géomatique/Géolocalisation
  • 316/5339 Service universel
  • 663/5339 Sentel/Tigo
  • 175/5339 Vie politique
  • 1514/5339 Distinction/Nomination
  • 34/5339 Handicapés
  • 685/5339 Enseignement à distance
  • 741/5339 Contenus numériques
  • 585/5339 Gestion de l’ARTP
  • 181/5339 Radios communautaires
  • 1807/5339 Qualité de service
  • 426/5339 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5339 SMSI
  • 477/5339 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2838/5339 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/5339 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5339 Internet des objets
  • 170/5339 Free Sénégal
  • 554/5339 Intelligence artificielle
  • 203/5339 Editorial
  • 26/5339 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous