91% de la valeur du poids de l’internet est due à la consommation privée
jeudi 22 décembre 2016
La décomposition du poids de l’internet dans l’économie (I-PIB) au Sénégal montre que 91 % de sa valeur est due à la consommation privée, a révélé jeudi le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane.
« La décomposition de notre I-PIB montre que 91% de sa valeur est due à la consommation privée, tandis que les autres dimensions telles que la contribution des investissements privés, publics et l’exportation demeurent faibles », a-t-il dit dans un discours dont copie est parvenue à l’APS.
Yaya Abdoul Kane s’exprimait à la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT), dont le thème est : « Le numérique et l’entreprenariat ».
Il a rappelé que le Sénégal est classé premier pays en Afrique pour le poids de l’internet dans l’économie (I-PIB), estimé à 3,3%, du fait d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission.
« Il convient néanmoins de veiller au poids de l’international sur le chiffre d’affaires des entreprises numériques nationales. C’est un indicateur de performances sur lequel nous devons particulièrement veiller », a soutenu M. Kane.
Jusqu’en 2007, les Télécommunications contribuaient fortement à la croissance économique du pays avant que cette tendance ne s’inverse, a fait savoir le ministre.
Toutefois, a-t-il poursuivi, la contribution de la branche Télécommunications est passée de 1,5% à 0,2% entre 2006 et 2014, tandis que le taux de croissance des volumes du PIB, historiquement à deux chiffres, s’est essoufflé considérablement, en passant de 23,6% à 2% de 2006 à 2014.
« Cette forte croissance est justifiée par l’utilisation massive du téléphone mobile ou portable et l’utilisation de l’Internet haut débit par les entreprises et les ménages », a-t-il ajouté.
A cet effet, il annonce que la prochaine réforme du cadre juridique contribuera à booster l’investissement porteur de revenus et de capitaux et aider les petites et moyennes entreprises, et le secteur traditionnel à se convertir au numérique.
(Source : APS, 22 décembre 2016)