79 milliards de la BAD à Dakar pour des projets TIC et énergie
mardi 29 décembre 2015
La Banque africaine de développement(BAD) et l’Etat du Sénégal ont signé mardi un accord de financement aux termes duquel l’institution financière multinationale va allouer une enveloppe de 79,1 milliards de francs CFA pour la réalisation d’un Parc de technologies numériques.
Une partie de ce financement est également destiné à l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
Cet accord de financement a été signé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et le représentant résident de la BAD au Sénégal, Mamadou Lamine Ndongo.
Selon M. Bâ, les financements alloués aux deux projets en question s’élèvent respectivement à 40 et 39,1 milliards de francs CFA.
« Ma conviction profonde est que la création du Parc de technologies numériques, sur un pôle de 25 ha, ainsi que l’augmentation significative de l’offre énergétique, vont stimuler davantage la croissance économique », a-t-il déclaré.
Ces deux projets sont d’une « grande importance » pour le développement économique et social du Sénégal, puisqu’ils devraient favoriser la création de Petites et moyennes entreprises(PME) tout en améliorant la compétitive des entreprises, a indiqué Amadou Bâ.
De l’avis du représentant résident de la BAD, les deux projets « s’inscrivent pleinement dans les fondamentaux de l’émergence » déclinés à travers le Plan Sénégal émergent (PSE).
« Il s’agit, d’une part, de développer le segment informatique du secteur des TIC pour faire du Sénégal un pays de référence en Afrique et une plaque tournante des investissements dans ce secteur », a fait savoir Mamadou Lamine Ndongo.
D’autre part, l’objectif poursuivi est de diversifier les sources de production d’électricité à travers un mix énergétique, « en vue de garantir un accès large et fiable à une énergie bon marché ».
Le représentant résident de la BAD a en outre annoncé que la réalisation dde ce Parc de technologies numériques permettra entre autres, "la création de 35000 emplois directs dans les activités d’externalisation de processus métier et de 105000 emplois indirects dans les secteurs de l’habitat’’.
(Source : APS, 29 décembre 2015)