C’est autour du Sénégal de rejoindre le cercle des pays africains ayant déjà testé la 5G, après le Maroc, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Lesotho et le Nigéria. L’opérateur de téléphonie mobile Orange a procédé en effet ce 24 novembre 2020 au premier test dans le pays.
Les responsables de la société ont soutenu « qu’une première phase test se fera avant la fin de l’année 2020 et, ensuite une phase pilote dans les deux ans avant de basculer vers le lancement ».
Toutefois, le leader du marché télécoms sénégalais doit obtenir le feu vert de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) avant le démarrage effectif de la 5G. L’instance doit également lui délivrer une nouvelle bande de fréquences pour la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile au Sénégal.
La GSMA, entité chargée de préserver les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier, a dévoilé que « d’ici 2034, les nouveaux services 5G généreront 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7% de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne ». Pour ce faire, l’instance a recommandé aux pays africains d’identifier convenablement les bandes de fréquences nécessaires pour ne pas rater le train de la 5G. De nombreux opérateurs de téléphonie mobile manifestent en Afrique leur impatience de rejoindre cette technologie de télécommunications.
Le fonctionnement de la 5G
Les investissements dans l’amélioration des réseaux et les tests techniques se sont multipliés. La pression s’est également accentuée sur les pouvoirs publics afin qu’ils modifient la typologie des licences télécoms. Cependant, au-delà du simple concept d’hyper-connectivité qu’offre la 5G et qui laisse plus d’un rêveur, l’avènement de cette technologie sur le continent est-elle justifiée dans un contexte où la couverture en réseau télécoms demeure faible, les coûts d’accès à Internet assez élevés et la gouvernance numérique à la traîne ?
La 5G reprend les technologies déjà utilisées avec la 4G LTE, mais se différencie sur plusieurs points très importants. En premier lieu, la 5G est une mise à jour technologique de la 4G LTE et peut réutiliser les mêmes bandes de fréquences que cette dernière. Grâce à cette mise à jour, un smartphone 5G peut bénéficier d’un meilleur débit qu’un smartphone 4G pourtant connecté à la même antenne et en utilisant la même fréquence.
La 5G fait également appel à de nouvelles bandes de fréquences divisées en deux groupes. Le premier regroupe les bandes de fréquences 5G Sub-6. Le second, le groupe des ondes millimétriques, permet d’augmenter sensiblement le débit au détriment de la portée.
V. A.
(Source : Afriquinfos, 25 novembre 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000