43,4 milliards de FCFA de la Banque Mondiale pour le programme e-ID Togo
mercredi 29 avril 2020
Le Togo vient de bénéficier d’un appui de 43,4 milliards de FCFA de la Banque Mondiale pour son programme d’identification unique biométrique, a annoncé ce mercredi la ministre des Postes, de l’Economie numérique et des Innovations Technologiques du Togo, Madame Cina Lawson. Accompagné par le Programme régional d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) de l’institution de Breton Wood, l’e-ID Togo a pour ambition de doter chaque togolais et chaque personne résidant au Togo d’un numéro d’identification unique.
Ce financement accordé au Togo entre dans un accompagnement globale de quatre pays ouest-africain, le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso et le Niger pour leur intégration dans le programme régional d’identification biométrique. Au Togo, le processus avance à grand pas. Janvier dernier, le gouvernement togolais et son partenaire qu’est la Banque Mondiale, a organisé une rencontre de concertation avec plusieurs acteurs afin de recueillir leurs avis sur ce projet. Une démarche qui doit se poursuivre pour garantir la pleine adhésion des populations au projet.
Et pour cause, l’identification biométrique unique permettra aux gouvernants de disposer d’une base de données fiable nécessaire au déploiement de tout projet de développement. Mieux, il permet aux couches les plus vulnérables d’accéder aux services de base souvent difficile d’accès faute de pièce d’identité.
« Le programme WURI apportera aux pays des avantages considérables, tant au niveau national que régional. Les systèmes d’identification numérique de base peuvent jouer un rôle important dans la prestation des services de protection sociale, de santé et d’inclusion financière et sont plus importants que jamais dans la période que nous vivons actuellement avec le COVID-19 », a déclaré Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale en Afrique à la Banque mondiale. Concrètera, le programme WURI devra aider les pays à mettre en place leur mécanisme d’identification, en tenant compte des besoins et des spécificités de chaque pays.
Souleyman Tobias
(Source : CIO Mag, 29 avril 2020)