20.000 décodeurs du Chinois Startimes saisis au Sénégal
mardi 13 novembre 2018
Décidément, les temps sont durs pour Startimes. La multinationale chinoise spécialisée dans les télécommunications a vu une bonne partie de ses décodeurs saisie au Port Autnome de Dakar par la douane sénégalaise. L’Observateur qui en parle dans sa livraison de ce mardi révèle que ce sont au total 20.000 appareils estampillés « Startimes » qui ont été interceptés au bureau du Mole 8. L’affaire qui impliquerait un préjudice de 300 millions CFA devrait être élucidée aujourd’hui, précise encore L’OBS.
Le quotidien généraliste du Groupe Futurs Médias souligne que la gérant de la maison de Transit qui a déclaré le conteneur sera entendu par les éléments de la douane. « Ce qui permettra aux douaniers de remonter toute la filière pour identifier les propriétaires réels de la marchandise ou encore la société qui estd derrière l’importation frauduleuse de ces décodeurs », écrit le journal qui semble dire donc qu’un aure nom, outre que celui de Startimes, pourrait être derrière cette affaire.
La multinationale chinoise, en conflit avec la société gérante de la TNT au Sénégal, Excaf, est sous les feux de l’actualité après s’être intéressée à la commercialisation de décodeurs sur l’ensemble du territoire sénégalais, ce qui est une exclusivité concédée à Excaf Télécom. Mais l’autre actualité concernant le groupe, c’est surtout la signature d’un contrat de 10 ans avec la ligue sénégalaise de foot-ball professionnel pour un montant de 6 milliards CFA.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), sollicité pour arbitrage, s’est déclaré incompétent pour annuler le contrat de sponsoring. C’est une affaire entre privés, s’est défendu le président Babacar Diagne à l’endroit de la direction d’Excaf qui avait demandé à l’instance de régulation de constater la nullité de l’acte administratif. L’ancien directeur général de la RTS a toutefois invité le groupe chinois à se conformer aux textes sénégalais. La bataille juridique ne fait donc que commencer.
Elimane
(Source : CIO Mag, 13 novembre 2018)