10e Colloque mondial des régulateurs : L’impact du haut débit sur l’économie, un des points essentiels de la rencontre
samedi 16 octobre 2010
Dakar va abriter, du 9 au 12 novembre 2010, le 10e Colloque mondial des régulateurs. Une rencontre qui servira de cadre pour dresser les contours et enjeux du secteur dans le futur.
Maîtresse d’œuvre de l’organisation du 10e Colloque mondial des régulateurs, prévu à Dakar du 9 au 10 octobre prochain, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a fait face à la presse, hier, pour décliner les contours de cette rencontre et cadrer les enjeux. Ndongo Diaw, Directeur général de l’Artp, qui avait à ses côtés le ministre de la Communication et des Télécommunications, Moustapha Guirassy et le ministre des Technologies de l’information et de la Communication, Fatou Blondin Diop, a indiqué que ce Colloque mondial se tient pour la première fois en Afrique au sud du Sahara.
Organisé par le Bureau du développement des télécommunications (Bdt) de l’Union internationale des télécommunications (Uit) en collaboration avec l’Artp, il sera présidé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Selon le ministre de la Communication, « cette édition sera l’occasion d’aborder des thèmes tels que l’impact du haut débit sur l’économie, la régulation au XXIe siècle, le dividende numérique, la résolution des litiges dans le secteur des Tic, le rôle des Tic et des régulateurs dans le changement climatiques ».
Le Symposium global des régulateurs examinera également les défis pour les régulateurs afin de stimuler l’échelle nationale de déploiement du haut débit par le biais des règlements d’adaptation et hors d’outils prêts à l’emploi. Il permettra aux régulateurs de comprendre l’impact du haut débit sur et au-delà du secteur des Tic ainsi que les forces motrices d’aujourd’hui et les marchés des Tic de demain, notamment la migration de l’analogique à la radiodiffusion numérique. Il mettra également l’accent sur la nécessité de suivre le rythme de la convergence et l’intégration des réseaux omniprésents grâce à l’adaptation de la structure institutionnelle et les mandats, l’adoption d’avant-garde des meilleures pratiques et intégrant de nouveaux outils comme des techniques novatrices des règlements des différends.
Marianne Ndiaye
(Source : Le Populaire, 16 octobre 2010)