Le mot d’ordre d’arrêt de travail lancé jeudi par l’Intersyndicale des travailleurs de la SONATEL pour protester contre l’application de la taxe sur les appels entrants a été largement respecté à Ziguinchor (Sud), a constaté le correspondant de l’APS.
Contrairement aux jours ordinaires, la place située devant l’Agence régionale de la société au quartier Escale reste déserte. Pas un seul véhicule n’est visible sur les lieux.
A quelques mètres de là, le vigile trouvé au service technique indique qu’aucun travailleur n’est présent sur les lieux. Même constat au service commercial.
‘’Nous avons observé mercredi une présence négative et, aujourd’hui, nous avons décrété une grève de 24heures. Le mot d’ordre est largement respecté. Tous les travailleurs sont restés chez eux et vous ne verrez aucun véhicule de la SONATEL circuler aujourd’hui à Ziguinchor’’, explique El Hadji Sonko.
Délégué de l’Intersyndicale des travailleurs de la SONATEL, il supervise sur le terrain l’effectivité du mot d’ordre de grève.
‘’Nous ne voulons pas léser les consommateurs. On a interpellé l’Etat pendant longtemps, cause pour laquelle nous avons décrété ce mot d’ordre de 24h.Mais c’est dans l’intérêt de tout le monde parce que si, aujourd’hui, on annule ce décret, les populations seront soulagées’’, déclare le syndicaliste.
L’Etat a décidé de taxer les appels téléphoniques entrants, entraînant une levée de boucliers chez les travailleurs de la SONATEL depuis quelques mois. Mercredi, l’Intersyndicale, réunie lors d’une assemblée générale à Dakar, a appelé un arrêt de travail, jeudi à partir de zéro heure.
Et d’après Sud Quotidien, le Conseil d’administration de la SONATEL a ordonné au Directeur général de l’entreprise de ne pas payer la facture de 5 milliards de francs Cfa que lui a envoyée l’’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) dans le cadre de l’application de la taxe sur les appels entrants
Selon El Hadji Sonko, cette décision d’instaurer la taxe sur les appels entrants va là l’encontre du développement des télécommunications au Sénégal.
‘’Si aujourd’hui, on donne à chaque opérateur une facture de 5 milliards de francs CFA tous les mois, où est ce qu’on trouvera de l’argent pour investir ? C’est vraiment difficile et ce dans ce sens là que nous luttons contre ce décret’’, affirme-t-il.
Leader au Sénégal, présente au Mali depuis 2002, en Guinée et Guinée-Bissau depuis 2007, la SONATEL est un opérateur global de télécoms (fixe, mobile, Internet, télévision et données).
Depuis 1997, le groupe est devenu une société anonyme, avec l’arrivée du partenaire stratégique France Telecom, qui possède depuis lors 42,33% de son capital.
Au Sénégal, il est l’opérateur historique des télécommunications. SONATEL a été créée en 1985 par la fusion de l’Office des postes et télécommunications.
(Source : APS, 17 novembre 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000