Une association et un site Internet dans l’unique but de promouvoir le balafon, un instrument musical joué dans plusieurs régions du monde, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie, c’est le pari du Sénégalais Mamadou Koladé.
Une association et un site Internet, tel est le pari que s’est longtemps fixé un Sénégalais, Mamadou Koladé. Un pari réalisé le mercredi 16 mars 2005 dernier à Paris. "C’est une première mondiale. Le balafon ou xylophone, un instrument que l’on retrouve presque dans tous les continents et pourtant peu connu vient de sortir de l’anonymat ", affirme notre compatriote qui nourrit à l’égard du balafon une passion qui le berce depuis son enfance dans la région de Casamance, au Sud du Sénégal. "Je me suis rendu compte que le balafon est un trésor culturel jusqu’ici inconnu ", a expliqué le fondateur de Marimbalafon. Selon lui, " il fallait faire quelque chose pour le populariser, tout en aidant les musiciens qui jouent de l’instrument, souvent dans des conditions de dénuement malgré leur immense talent".
Promotion de virtuoses du balafon dans le monde
"Marimbalafon", nom de l’association, a comme objectifs, entre autres : "la promotion d’artistes de balafons à travers l’enregistrement et la vente de leurs oeuvres musicales, la facilitation de leur participation à des concerts et festivals internationaux, la préservation de l’héritage culturel traditionnel des balafons à travers l’enregistrement, la transcription et l’archivage du patrimoine musical, l’organisation d’un festival regroupant la plupart des différents types de balafons africains, la création en Afrique d’écoles de musiques et/ou de sections musicales dans des conservatoires de musique dédiées au balafon, la formation de facteurs de balafons et la publication de livres", dit-il.
En attendant le lancement qui se fera à travers une soirée musicale qui réunira prochainement des artistes de balafon originaires de diverses régions du monde, l’Association Marimbalafon a décidé de dévoiler ses activités dans son site Internet www.marimbalafon.com. Sur ce site, on découvre toutes sortes d’informations sur les balafons, les pays où ils sont joués, les peuples qui les jouent, la bibliographie, la filmographie, la discographie, les artistes, ainsi que le paiement en ligne sécurisé. Par ailleurs, Marimbalafon a lancé le label musical « Xylophone Masters » pour mieux faire connaître les balafonistes. Elle a déjà produit dix CD qui sont notamment ceux d’Aliou Mané (Sénégal), Konomba Traoré (Burkina Faso), Alkhaly Camara (Guinée) et Armondo Gonçalvès (Angola) et Kéba Mané (Gambie). D’autres CD disponibles sont produits par les groupes Djiguignouma (Burkina Faso), Guelbé et Gosrabé (Tchad) et Balyagombe Badhiru (Ouganda) et celui co-produits par Aliou Mané et Vincent van Els (Sénégal et Hollande). De nouveaux titres seront bientôt sur le marché. Pour soutenir le projet, Youssou Ndour, le lead-vocal du Super Etoile de Dakar a accepté de produire, à prix coûtant, les artistes à travers sa maison de production Xippi et de distribuer les CD par le biais de sa maison de distribution Jololi.
Soutien de nombreuses personnalités
L’Association a également reçu le soutien de nombreuses personnalités provenant de divers horizons et qui n’ont pas manqué de manifester leur intérêt pour cet instrument de musique. « Il est évident pour moi de soutenir activement la promotion et le développement du balafon, un instrument de musique à la racine de la culture africaine et qui est présente partout au Congo et joué par des dizaines d’ethnies », affirme Tabu Ley Rochereau, patriarche de la musique congolaise. Le célébrissisme astrophysicien Cheikh Modibo Diarra, quant à lui, a ajouté : « J’ai décidé, en ma qualité d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, de parrainer le projet Marimbalafon, parce que le balafon tient une place essentielle dans la plupart des pays africains et mérite, de ce fait, d’être pleinement soutenu ».
L’association a aussi reçu l’onction de l’éminent écrivain-historien, Djibril Tamsir Niane. Il a aussi reçu le soutien de Celtel International. "Cela cadre parfaitement avec la philosophie de notre société », déclare Tito Alai, principal responsable des services Marketing de Celtel International.
« Nous avons à coeur d’apporter notre contribution à rendre la vie en mieux aux communautés au sein desquelles nous évoluons. Et le meilleur moyen de le faire, pensons-nous, est de soutenir des projets éducatifs ou culturels, notamment la musique traditionnelle africaine ».
À souligner que le nom "Marimbalafon" est tiré d’une combinaison de la signification de balafon pour divers peuples d’Afrique et d’Amérique latine.
Daouda Mane
(Source : Le Soleil, 9 avril 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000