Il est urgent de numériser les « savoirs locaux » d’Afrique dans le contexte de la mondialisation et de la société de l’information dans lesquelles nous vivons, ont estimé plusieurs experts réunis à Ouagadougou et cités par la presse burkinabé.
« Les technologies de l’information et de la communication offrent à notre continent la possibilité de valoriser, de promouvoir et de partager nos savoirs locaux dans un monde où le risque de l’uniformisation constitue une menace », a plaidé Luc Adoplphe Tiao, président du Conseil supérieur de la Communication du (CSC) du Faso.
Ces propos, relayés par des journaux burkinabés consultés en ligne par Ouestafnews, ont été tenus à l’occasion de la 3ème édition des Universités africaines de la communication (Uaco) tenues les 23 et 24 novembre dans la capitale du Burkina.
Pour Luc Adolphe Tiao, il est important pour l’Afrique et les acteurs Africains de se poser quelques questions fondamentales, voire troublantes : « quelle a été jusque-là notre démarche ou attitude à l’égard des savoirs locaux ? Quelle est la place que nous accordons aux savoirs locaux dans un contexte de mondialisation, où la fracture numérique crée des clivages dans l’accès aux nouvelles opportunités qu’offre la société de l’information ? ».
Ce genre d’interrogations, dira de son côté Hugo Sada, représentant du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), posent en réalité « la question fondamentale des dysfonctionnements et des effets pervers de la mondialisation ». A ce propos, Hugo Sada a salué la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée à une quasi unanimité à l’Unesco en octobre 2005.
Il s’agit selon lui, d’une « voie novatrice qu’il va falloir approfondir et renforcer ». Car souligne-t-il, le contexte est aussi caractérisé par la libéralisation des biens et services culturels et audiovisuels introduite à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qui a poussé l’Unesco à agir dans ce sens. Le thème général des UACO a porté cette année sur les « savoirs locaux dans la société de l’information : espace d’émergence ou espace d’uniformisation ? ».
Lors de ces assises, une quinzaine de communications ont été faites portant sur divers sous-thèmes dont « le techno-déterminisme au coeur du projet de société de l’information » traité par le Pr Bernard Miège, « les médias citoyens et la nouvelle gouvernance » présenté par le Pr Jean-Paul Lafrance, « médias francophones et diversité culturelle » introduit par Guilla Thiam, secrétaire exécutif du CIRTEF, « les savoirs endogènes africains dans le cyberespace » par le Pr Alain Kiyindou de l’Université de Strasbourg, etc..
(Source : Ouestaf.com, 28 novembre 2006)
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