La première réunion régionale africaine de préparation à la conférence mondiale des radiocommunications (CMR-15) s’est ouverte lundi, à Dakar, dans le but de "mieux préparer" la participation africaine à cette rencontre prévue en Suisse, du 2 au 27 novembre 2015.
"C’est une occasion pour l’Afrique de mieux préparer sa participation et d’avoir une position commune aussi bien sur les questions techniques que réglementaires", a souligné le ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye.
Il présidait l’ouverture de la première réunion régionale africaine de préparation à la conférence des radiocommunications (CMR-15) qui se réunit tous les 3 ou 4 ans pour remettre en question l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires.
"Les fréquences et le spectre sont d’une importance capitale dans le secteur des télécommunications, de l’audiovisuel, de l’aéronautique", a ajouté le ministre, estimant que le passage au numérique en juin 2015 est un chantier majeur pour l’Afrique, car pouvant développer de nouvelles opportunités et davantage de programmes.
Organisée sous l’égide de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et de l’Union africaine des télécommunications, cette rencontre de trois jours va selon M. Dièye "améliorer le système de participation" à la prochaine conférence mondiale des radiocommunications qui va examiner et réviser les règlements régissant le spectre et les fréquences.
Pour le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT) Karim Soumaïla, "cette rencontre est une étape majeure pour les pays africains dont le principal problème c’est l’accès à l’Internet".
Abou Lô, directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a pour sa part relevé que cette rencontre et les questions qu’elle doit discuter "sont d’une importance stratégique pour l’ensemble de la communauté internationale".
Le DG de l’ARTP a dit que "la valorisation du spectre dont la résultante est le dividende numérique doit être au cœur des préoccupations réglementaires, économiques et techniques pour un développement du secteur des TIC".
Selon lui, "il s’agit dans la perspective de 2015 de nous préparer à relever plusieurs défis dans la mesure où les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont à la base de toutes les activités humaines et chacun de nous aujourd’hui est tributaire des performances des réseaux et des applications".
(Source : APS, 18 mars 2013)
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