Le coordonnateur de l’ONG Enda Ecopole Amadou Diallo suggère la mise en place d’une écotaxe pour la gestion, dans un cadre globalisé, des déchets électroniques qui risquent de devenir à l’avenir un véritable problème de santé publique pour le continent africain.
Selon le responsable d’Enda Ecopole, l’Afrique doit penser aux écotaxes dans ses stratégies de financement de la gestion des déchets électroniques représentant par exemple quelque trois à cinq pour cent des centaines de milliers d’ordinateurs reçus par an sur le continent.
‘’Il faut un cadre international. Mais ça peut être un cadre organisé dans chaque pays ou à l’échelle de la sous-région’’, a-t-il dit jeudi soir sur RFI. Il s’agit de ‘’voir un peu dans quelle mesure il nous faut un cadre global pour une gestion de ce type de matériel’’, a-t-il ajouté.
Selon des experts réunis récemment à Nairobi (Kenya), l’Afrique devrait générer davantage de déchets dits électroniques que l’Europe à partir de 2017, en raison de sa consommation "exponentielle" d’ordinateurs et, plus encore, de téléphones portables.
Ces experts s’exprimaient à l’occasion d’un colloque, au siège du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, sur le défi croissant que pose à l’Afrique la gestion des déchets électroniques, une définition qui inclut également les télévisions, réfrigérateurs, etc.
"L’utilisation d’équipements électriques et électroniques, et en particulier d’outils d’information et de télécommunication, demeure bas en Afrique en comparaison avec d’autres régions du monde, mais elle augmente de façon spectaculaire", note un rapport du programme Afrique de la mise en œuvre de la Convention de Bâle rendu public le mois dernier.
"Le taux de pénétration d’ordinateurs personnels a été multiplié par 10 au cours de la décennie écoulée, et le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile par cent", indique ce rapport.
La Convention de Bâle, signée par 172 Etats, règle le mouvement transfrontalier sur les déchets dangereux et leur élimination. Ce traité insiste sur le fait que les déchets électroniques sont un sous-produit du commerce et de la consommation des biens de communication.
Conformément à la Convention de Bâle, l’exportation de déchets toxiques des pays industrialisés vers les pays pauvres est en principe illégale, à moins d’avoir obtenu le consentement préalable et explicite des gouvernements concernés.
Selon un rapport établi par le secrétariat de la Convention de Bâle, basé à Genève (Suisse), 101 pays ont exporté légalement près de 11,2 millions de tonnes de déchets toxiques et autres détritus dangereux vers 51 Etats en 2006. On recensait 9,7 millions de tonnes en 2004.
Le transfert de matériels électroniques des pays développés vers l’Afrique notamment relève d’une bonne chose, d’autant qu’elle contribue au développement par la réduction de la fracture numérique, note Amadou Diallo. Mais, ce flux doit se faire suivant un cadre et un circuit bien organisé, a-t-il ajouté.
‘’Les enfants sont surexposés’’, explique-t-il. ‘’Il y a beaucoup de risques’’ dont ne tient pas en compte cette dynamique. ‘’C’est bien, c’est une très bonne chose, mais avec des conséquences qui risquent de créer énormément de difficultés’’ sur la vie notamment des jeunes spécialisés dans la récupération de ces déchets
(Source : APS, 16 mars 2012)
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