Vue la déferlante marée humaine dans les rues de Lomé où l’opposition manifeste pour exiger le retour à la constitution de 1992, le gouvernement togolais a pris une décision sans commune mesure : restreindre l’accès à internet et aux réseaux sociaux.
Interrogés sur le sujet, beaucoup de citoyens ont déclaré que l’internet est lente et l’accès aux médias sociaux limité. S’ajoute à cela un réseau téléphonique qui n’opère plus efficacement depuis mercredi 6 septembre 2017.
Ces témoignages recueillies par nos confrères seront tristement confirmés par Le porte-parole du gouvernement, Gilbert Bawara qui a déclaré dans une radio locale qu’il y a une restriction d’internet : « Même dans les pays développés, les autorités prennent le contrôle des télécommunications », a-t-il déclaré pour justifier la mesure.
Nous le voyons souvent en Afrique, la stratégie la plus utilisée des pouvoirs publics pour contenir les masses ou éviter à tord des grandes mobilisations est d’affaiblir le système de communication. C’est l’exemple du Cameroun, du Sénégal, du Tchad, du Congo, du Maroc, de l’Ethiopie, et aujourd’hui s’ajoute à cette liste qui n’honore en rien l’Afrique, le Togo.
Mais, la restriction d’Internet et des réseaux sociaux sauvera t-elle Faure ?
(Source : Publitech Echo, 8 septembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000